Panama papers : l'opposition travailliste veut pousser David Cameron à la démission <!-- --> | Atlantico.fr
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Le Premier ministre britannique a reconnu ce jeudi avoir tiré profit du fonds fiduciaire de son père Ian, mort en 2010.
Le Premier ministre britannique a reconnu ce jeudi avoir tiré profit du fonds fiduciaire de son père Ian, mort en 2010.
©Reuters

Scandale outre-Manche

Pour le Telegraph, il s'agit de "la semaine la plus préjudiciable" de David Cameron en tant que Premier ministre. Sa communication "désastreuse" a très largement terni son image.

David Cameron est dans la tourmente. Le Premier ministre britannique a reconnu ce jeudi avoir tiré profit du fonds fiduciaire de son père Ian, mort en 2010. Le trust était géré par l'intermédiaire du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca et aurait contourné l'impôt pendant 30 ans.

Le locataire du 10 Downing Street a finalement avoué après plusieurs jours de dénis et d'erreurs de communication sur les "Panama papers". Pour le Telegraph, il s'agit de "la semaine la plus préjudiciable" de David Cameron en tant que Premier ministre. Sa communication "désastreuse" a très largement terni son image. Il a en effet nié à plusieurs  reprises avant d'être contraint à dire la vérité. Lundi, David Cameron affirmait que les placements offshore de son père défunt étaient une "affaire privée". Mardi, qu’il n’avait "aucune action, aucun trust offshore, aucun fonds offshore, rien de tout cela". Et mercredi, qu'" il n’y a pas de fonds offshore ou de trust dont le premier ministre M. Cameron ou ses enfants pourront bénéficier dans le futur".

Jeudi, il reconnaît bien avoir détenu des parts de Blairmore Holdings Inc entre 1997 et 2000, parts qu'il aurait vendus pour 23 500 euros avant de devenir Premier ministre. Trop tard pour l'opposition travailliste qui compare son cas à celui de Sigurður Ingi Jóhannsson, le Premier ministre islandais qui a dû démissionner. Pour le vice-président du Labour, Tom Watson, le premier ministre devrait rembourser" l’argent qui, d’après ses propres dires, devrait moralement être détenu par le Trésor public. (…) Il pourrait avoir à démissionner pour cela". Même son de cloche chez John Mann, un autre député de l'opposition. Dans The Independent, une tribune souligne le manque d'indignation que suscitent ses aveux au sein de la population en comparaison, une nouvelle fois, du cas islandais.

Lu sur Le Monde

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