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Le monde associatif contre un projet de tri des migrants dans l’hébergement d’urgence
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

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Le ministre de l'Intérieur souhaite que le statut des pensionnaires de centres d'hébergements d'urgence soit vérifié, pour en sortir les clandestins.

Une quinzaine d’associations du secteur social (dont le Secours catholique, la Fédération des acteurs de la solidarité (ex-FNARS), Emmaüs Solidarité et International, Médecins du monde...) étaient invitées ce vendredi à rencontrer le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, afin d'échanger sur son projet de circulaire permettant d’envoyer des équipes mobiles contrôler la situation administrative des personnes hébergées dans l’accueil d’urgence. Mais les associations ont claqué la porte, face à cette volonté de sortir les clandestins de ces dispositifs.

"Nous refusons le recensement, l’étiquetage et le triage des personnes qui entrent dans l’hébergement d’urgence", a déclaré à la sortie du ministère Patrick Doutreligne, président de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux (UNIOPSS).

Les gestionnaires des foyers d'accueil de sans-domiciles fixes refusent ce tri entre leurs pensionnaires, dans la mesure où ils estiment que toutes les personnes hébergées dans le dispositif d’urgence (auquel on accède en général par le 115) ont besoin de leur aide.

Le 5 septembre, Emmanuel Macron avait prévenu lors de son discours aux préfets : "Quel est cet Etat où, en effet, on héberge, alors qu’on ne commence pas à regarder administrativement quels sont les droits ? Je n’accepterai jamais que, lorsque l’administration vient faire son travail dans un centre d’hébergement, une association puisse l’empêcher de le faire. C’est cette double exigence que nous devons tenir. Et aujourd’hui, certaines associations ont un discours qui se nourrit de notre inefficacité. Ayons cela en tête".

Lu dans Le Monde

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