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Les otages français
au Yémen sont libres
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Happy end

Les trois humanitaires, deux femmes et un homme, étaient détenus depuis le 28 mai. Ils sont rentrés en France lundi dans la soirée.

[Mis à jour le 15 novembre à 05h45]

Les trois ex-otages français, libérés au Yémen après cinq mois de captivité, sont rentrés en France dans la soirée de lundi. Ils ont été accueillis par leurs familles, leurs collègues et Alain Juppé.

Le ministre des Affaires Etrangères a par ailleurs affirmé qu'aune rançon ou opération militaire n'avaient été nécessaires pour obtenir leur libération.

[Mis à jour le 14 novembre à 15h30]

Voici les premières images des trois otages depuis leur libération.


C’est la fin de cinq mois d’inquiétude et elle s’annonce plutôt heureuse. La libération des trois jeunes travailleurs humanitaires, âgés de 25 à 30 ans, enlevés le 28 mai dernier, a été annoncée par l’Elysée dans la nuit de dimanche à lundi. Ils se trouvent à Ataq et doivent être conduits dans la matinée de lundi à Sanaa, la capitale yéménite. D’après un médiateur, ils sont en "bonne santé".

Une rançon de plusieurs millions de dollars aurait été payée, alors que fin juillet, des sources tribales avaient assuré que les trois otages étaient aux mains d'al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa) et que 12 millions de dollars étaient réclamés en échange de leur libération.

Un riche homme d’affaires yéménite, Ahmed Ben Férid al-Souraimeh, qui vit en exil dans le sultanat d'Oman, pourrait avoir joué un grand rôle dans leur libération. Dans son communiqué, la présidence française a d’ailleurs fait savoir que"le chef de l'Etat remercie chaleureusement le sultan d'Oman et les autorités omanaises pour leur aide déterminante, ainsi que toutes les personnes ayant contribué à cet heureux dénouement".

Les trois Français travaillaient pour l’ONG française Triangle Génération Humanitaire lorsqu’ils ont disparu à Seyoun, à 600 kilomètres à l'est de Sanaa. Leur mission portait sur un programme de développement agricole et notamment sur la remise en état d'infrastructures.

Lu sur 20 Minutes

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