Otages au Niger : trois ans après, des proches entament une marche symbolique <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Otages au Niger : trois ans après, des proches entament une marche symbolique
©

Soutien

Familles et amis termineront leur périple au quai d'Orsay et remettront au ministère des Affaires étrangères un manifeste signé par plus de 12 000 personnes.

Trois ans ! Déjà trois ans ! Et la situation reste au point mort. Depuis trois ans, Thierry Dol, Marc Féret, Daniel Larribe et Pierre Legrand ont été capturés à Arlit, dans le Sahara, au nord du Niger. Pour marquer l'événement, une douzaine de proches des otages a débuté lundi vers 3h00 du matin une marche symbolique. Ils ont remis au siège de Vinci à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) une lettre au PDG du groupe, Xavier Huillard, présent pour "témoigner de son profond espoir".

Ainsi, familles et amis répèteront l'opération sur un parcours d'une quinzaine de kilomètres. Ils s'arrêteront en différents points symboliques, comme les sièges des entreprises françaises auxquelles appartiennent les otages (Areva, Vinci) et lieux de pouvoir (Elysée, Sénat, Assemblée nationale). Ils termineront leur périple au quai d'Orsay et remettront au ministère des Affaires étrangères un manifeste signé par plus de 12 000 personnes. De plus, ce lundi matin, les portraits des quatre otages détenus au Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) seront dévoilés à Paris, sur la place de la mairie du IVe arrondissement en présence d'élus de la capitale.

"Nous avons des preuves (de vie), mais ils sont retenus", a déclaré dimanche soir sur TF1 le président de la République au sujet des otages. "Je sais ce que ça représente pour les familles. Je les ai reçues plusieurs fois", a-t-il ajouté. "Je peux leur dire, je dois leur dire que nous faisons tout pour aller les chercher." "Si j'avais pu le faire dès à présent, je serais heureux de pouvoir vous le confier aujourd'hui", a conclu François Hollande.

lu sur Le Point.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !