Immigration illégale
Opération Wuambushu à Mayotte : les bateaux sont autorisés à accoster aux Comores
Les ports du pays ont annoncé officiellement être "en mesure d'accueillir des passagers comoriens et d'autres nationalités", selon le directeur des autorités portuaires.
Les autorités portuaires comoriennes ont annoncé, ce jeudi 27 avril, que les bateaux en provenance du département français voisin de Mayotte sont à nouveau autorisés à accoster, après une suspension de plusieurs jours, d'après des informations de France Info.
Les autorités françaises ont déployé d'importants moyens logistiques et humains pour déloger des migrants illégaux des bidonvilles de Mayotte dans le cadre d'une opération baptisée Wuambushu ("reprise" en mahorais).
Dans le cadre de cette mission, 1.800 policiers et gendarmes sont mobilisés, dont des centaines de renforts venus de métropole.
Les Comoriens en situation irrégulière, la grande majorité des sans-papiers présents dans l'archipel français, doivent être renvoyés sur l'île comorienne la plus proche, Anjouan.
La situation était particulièrement tendue depuis lundi entre les autorités françaises et comoriennes.
Les Comores ont notamment refusé l'accostage d'un bateau en provenance de Mayotte transportant 60 migrants, et ont suspendu le trafic de passagers dans le port de Mutsamudu.
Les ports du pays sont donc désormais "en mesure d'accueillir des passagers comoriens et d'autres nationalités", a déclaré jeudi Mohamed Salim Dahalani, directeur des autorités portuaires, lors d'une conférence de presse au port du nord-ouest d'Anjouan.
Mais "ne débarqueront demain que des passagers qui seront pourvus de leur carte d'identité nationale", a-t-il souligné.
Certains migrants se débarrassent de leurs papiers une fois arrivés en sol étranger, afin d'éviter leur renvoi vers leur pays d'origine.
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