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Olivier Faure allume le quinquennat de François Hollande et parle de "trahison"
©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Tir à vue

Le premier secrétaire du parti socialiste estime que le président de la République sortant a trompé son électorat.

Hier soir, siège du parti socialiste à Ivry-sur-Seine dans le Val-de-Marne, Olivier Faure dresse face aux journalistes le bilan du dernier quinquennat socialiste. Bilan forcément noir au vu de l'énorme déconvenue lors des dernières présidentielles et les 6% obtenus par Benoît Hamon au premier tour.

Si le premier secrétaire du PS retient tout de même quelques points positifs de la politique de François Hollande tels que la COP21, la retraite à 60 ans, les emplois d'avenir, l'ISF, le mariage pour tous... Pour le reste il n'a pas hésité à pointer du doigts les manquements de l'ancien président. « Sans projet de société vraiment explicite, sans définition claire des objectifs, chaque réforme a été perçue comme une action isolée et limitée dans ses impacts. Chaque mesure adoptée a été vécue comme le point final de nos ambitions » s'est-il exprimé en parlant du contrat passé avec les Français.

Parmi les erreurs, Olivier Faure souligne le « débat manqué » autour du CICE ainsi que « l'occasion manquée de la remise à plat fiscale ». Il qualifie également la loi El Khomri et surtout la déchéance de nationalité de  « trahisons » pour l'électorat de gauche : « Nous avons entamé le quinquennat avec l’engagement de donner le droit de vote aux étrangers, nous l’avons achevé avec un débat sur la déchéance de nationalité […] Après la déchéance, le gouvernement s’est lancé dans une réforme du Code du travail bâclée. Les partenaires sociaux n’avaient été consultés que sur une partie des mesures. Et pour couronner le tout, le passage en force à l’Assemblée fut annoncé avant même que les débats ne commencent. La brutalité de la méthode est venue contredire frontalement notre identité. » Sans langue de bois, Olivier Faure balance ses vérités.

A travers cette intervention, il essai de tourner définitivement la page du passé pour se concentrer sur le renouveau de la gauche. Mais au sein du parti, tout le monde n’apprécie pas ses sorties virulentes. Les européennes pourraient donner une première idée d'où on est le parti socialiste dans sa quête de résurrection.

Libération

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