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Violences à Amiens : Manuel Valls est hué à son arrivée dans la ville
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Affrontements

Manuel Valls a condamné les "événements inacceptables" lors desquels une centaine de voyous ont affronté des CRS.

[Mis à jour à 17h20]

Manuel Valls a déclaré à Amiens que "rien ne peux excuser qu'on tire sur des policiers, qu'on tire sur des forces de l'ordre et qu'on brûle des équipements publics, ajoutant : le message que je suis venu faire passer ici, que j'adresse aux élus, avec qui je souhaite travailler, est un message d'ordre républicain. La loi, l'ordre républicain et la justice doivent retrouver toute leur place, ici, à Amiens".

[Mis à jour à 16h05]

A son arrivée à la mairie de quartier d'Amiens-Nord, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a été hué et apostrophé par plusieurs riverains.

[Mis à jour à 15h15]

Les violences à Amiens agitent la sphère politique. Alors que Manuel Valls est attendu dans la ville, le Front national a fustigé le "laxisme" des différents gouvernements en matière de sécurité, déclarant notamment "il n'y a jamais eu de karcher sous Nicolas Sarkozy, mais un petit vaporisateur."

Le député UMP Thierry Mariani a quant à lui demandé au gouvernement "une réponse très ferme".

[Mis à jour à 13h05]

Avant de se rendre à Amiens, Manuel Valls a condamné depuis le Var des "évènements inacceptables" déclarant notamment : "on s'attaque à des policiers avec des armes à feu, on brûle des équipements publics qui sont indispensables aux populations de ces quartiers populaires, on fait peur à des gens. La République et l'Etat de droit ne peuvent pas l'accepter." 

Affrontements à Amiens. Des jeunes du quartier d’Amiens-Nord et des CRS se sont en effet face pendant plus de trois heures.

Au total, 16 membres des forces de l’ordre ont été blessés : deux touchés par des tirs de chevrotine, et trois par des tirs de mortier.

Une école maternelle, une salle associative et des dizaines de voitures ont également été brulées.

Les violences ont débuté lundi au début de la nuit pour des raisons encore inconnues.

Les CRS devraient rester en ville pendant plusieurs jours, et Manuel Valls a annoncé qu'il se rendrait à Amiens ce mardi après-midi.

Ce n’est pas la première fois depuis le début de l’été que les jeunes de ce quartier de la ville s’en prennent aux forces de l’ordre. Déjà samedi 4 août des policiers avaient été attaqués par une centaine de jeunes.

Lu sur Le Parisien

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