Nucléaire iranien : Emmanuel Macron croit un accord « encore possible », mais « dans les plus brefs délais »<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron considère que la relance de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien « était encore possible ».
Emmanuel Macron considère que la relance de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien « était encore possible ».
©ATTA KENARE / AFP

Négociations

Le président iranien Ebrahim Raïssi a eu une conversation téléphonique avec Emmanuel Macron ce samedi.

Emmanuel Macron a estimé que la relance de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien « était encore possible », à condition d’« intervenir dans les plus brefs délais », à l’issue d’un entretien samedi avec le président iranien Ebrahim Raïssi.

« S’agissant de l’accord nucléaire de 2015 », censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique en échange de la levée de sanctions asphyxiant son économie, « le Président de la République a réitéré sa conviction qu’une solution visant à revenir à sa pleine mise en œuvre était encore possible, mais qu’elle devait pour cela intervenir dans les plus brefs délais », a précisé l’Elysée dans un communiqué.

« Plusieurs mois après la suspension des négociations à Vienne », Emmanuel Macron « a exprimé sa déception devant l’absence de progrès et insisté auprès du président iranien Ebrahim Raïssi sur la nécessité de faire le choix clair de conclure l’accord et de revenir à la mise en œuvre de ses engagements nucléaires », a indiqué la présidence française.

Les pourparlers à Vienne entre l’Iran et les grandes puissances, dont Washington, pour relancer l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 sont au point mort depuis mars.

Durant l’entretien avec Emmanuel Macron, qui a duré deux heures, « M. Raïssi a condamné les actions et les positions non constructives des Etats-Unis et des pays européens » dans le dossier nucléaire, selon la présidence iranienne.

La semaine dernière, un responsable iranien avait confirmé que Téhéran avait « la capacité technique de fabriquer une bombe nucléaire », tout en précisant dans la foulée que l’Iran n’avais toutefois « pas pris la décision d’(en) fabriquer ».

Le ministère des Affaires étrangères iranien avait également assuré qu’il n’y avait « aucun changement » dans sa politique nucléaire, se référant à une fatwa qui interdit les « armes de destruction massive ».

Sud-Ouest

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