NSA : le directeur du renseignement américain reconnait une erreur<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
NSA : le directeur du renseignement américain reconnait une erreur
©

Sorry guys

Le directeur national du renseignement américain se confesse aux Américains : "Nous aurions dû vous prévenir que nous espionnions vos appels".

Dans une interview accordée au site internet américain The Daily Beast, James R. Clapper, le directeur du renseignement américain reconnait que les Américains auraient dû être informés du programme de surveillance de la NSA : ils l’auraient alors sans doute mieux accepté.

Souvenez-vous : en juin dernier, le Guardian et le WashingtonPost révélaient l'existence d'une surveillance poussée des moyens de communication numériques par l’agence nationale de sécurité américaine, la NSA, via son programme PRISM. Leur source : Edouard Snowden, ancien collaborateur de la NSA.

Le monde découvre alors qu’il est surveillé par les Etats-Unis, les Américains en premier. Un an plus tard, le pays commence à reconnaître, du bout des lèvres, qu’il a peut-être eu tort de ne pas avertir ses concitoyens, et d’avoir gardé secret trop longtemps qu’il collectait et stockait des millions d’enregistrements téléphoniques.

Ces explications viennent de James R. Clapper, le directeur du renseignement national américain, dont la NSA dépend. Dans une interview au Daily Beast, et publiée le 17 février 2014, il explique que les problèmes rencontrés après l’éclatement de l’affaire auraient pu être évités : "Ce qui a joué contre nous, ce fut ces révélations choquantes". Si le programme [de surveillance, ndlr] avait été publiquement présenté dans le sillage des attaques du 11 Septembre, la plupart des Américains l’auraient probablement accepté, comme la prise d’empreintes digitales, explique-t-il.

Autre problème évoqué : une semaine après les premières révélations, des membres du Congrès ont déterré un témoignage de James R. Clapper où il leur assure, trois mois plus tôt que "non, la NSA ne collecte aucune sorte de données concernant des centaines de millions d’Américains". Un témoignage qui jettera un peu plus le discrédit sur le programme de la NSA, même si James R. Clapper se défend d’avoir mal compris la question.

Lu sur Thedailybeast.com

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !