Pacte pour l'euro
Les Européens adoptent le nouveau traité de discipline budgétaire
25 pays se sont engagés à repasser sous la barre des 3% de déficit.
Le traité de stabilité, de coordination et de gouvernance a été adopté vendredi par 25 des 27 membres de l'Union européen. Il était exigé par Berlin en contrepartie de la poursuite du sauvetage financier des "maillons faibles" de l'Union (Grèce, Irlande, Portugal, Italie, Espagne).
A l'exception du Royaume-Uni et de la République Tchèque, l'ensemble des Etats européens s'engagent par ce traité à limiter leur déficit public à 3% du PIB. Une obligation déjà prévue par le traité de Maastricht, mais qui sera renforcé par des sanctions plus automatiques contre les contrevenants.
Le "pacte pour l'euro" prévoit également l'instauration de règles d'or budgétaires, sanctuarisant l'équilibre des comptes publics, dans les législations nationales.
Le traité doit maintenant être ratifié par les parlements nationaux, préalable indispensable pour bénéficier de l'aide financière du nouveau Mécanisme européen de stabilité (MES).
L'Irlande, qui a annoncé que sa ratification passerait par un référendum, pourrait ralentir le processus. Ce qui pourrait arranger les affaires de François Hollande. En cas de victoire, le candidat socialiste a en effet indiqué qu'il comptait renégocier ce traité, qui n'insiste selon lui pas assez sur la croissance.
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