NKM : elle règle ses comptes avec Copé et affiche ses ambitions pour 2017<!-- --> | Atlantico.fr
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Nathalie Kosciusko-Morizet règle ses comptes avec Copé
Nathalie Kosciusko-Morizet règle ses comptes avec Copé
©Reuters

Tirs à vue

Dans un article du Point, l'ex-candidate à la mairie de Paris affirme qu'elle ne se présentera pas à la présidence de l'UMP et dit travailler "à fond pour préparer la primaire".

A l'UMP, la guerre des égos n'en finit plus. Depuis l'échec de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012, les conflits internes ne cessent de ressortir à la surface. Et ce n'est pas l'élection à la présidence du parti en novembre prochain qui va apaiser les tensions. Si Nathalie Kosciusko-Morizet se montrait plutôt discrète depuis son échec aux élections municipales de Paris, elle vient de sortir les griffes. Dans un entretien au Point, l'ancienne ministre de l'Ecologie réaffirme ses ambitions. Si elle indique ne pas être candidates à la présidence de l'UMP, elle assure en revanche qu'elle  "travaille à fond pour préparer la primaire" en vue de la présidentielle de 2017

La députée de l'Essonne avait déjà confié qu'elle n'excluait pas d'être candidate à la primaire de 2016, lors d'un déjeuner avec la presse le 3 juillet dernier. Désormais, finie la réflexion, NKM s'affirme. D'autant plus que l'ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy en 2012 prend quelques distances avec son mentor en expliquant que celui-ci devra lui aussi en passer par la primaire s'il veut être la candidat du parti en 2017. "Bien sûr, si Sarkozy veut revenir, il participera à la primaire, la primaire elle est actée", aurait-elle déclaré au cours d'une réunion avec des militants UMP le 17 juillet à Avignon, toujours selon Le Point.  

Mais au-delà d'afficher ses ambitions, NKM en profite aussi pour régler quelques comptes. Sur l'affaire Bygmalion et le désordre qui en suit à l'UMP ? "Le débat est désespérément vide, on s'épuise dans des querelles d'égo. C'est une débauche d'égotisme, des conflits de personnes, des conflits de testostérones".  Sur l'affirmation de Bruno Le Maire pour qui le futur patron du parti devait avoir "des couilles"  ?  " Je suis très étonnée du mot "couilles" dans le discours politique.  Il n'est pas prouvé que cette partie de l'anatomie soit le siège du courage. Beaucoup de femmes sont là pour en témoigner."

Mais il y a un homme qui semble être particulièrement dans le viseur de la députée de l'Essonne c'est Jean-François Copé. Au Point, elle confie : "C'est moi qui l'ai obligé à dégager [de la présidence de l'UMP] en demandant l'organisation d'un congrès", en pleine affaire Bygmalion. Et de raconter aussi comment l'ancien président de l'UMP a tenté de la remplacer comme candidate pour la mairie de la capitale lorsque le père de cette dernière a subit un AVC. "Vous savez qu'à ce moment-là Copé a organisé une réunion pour me faire remplacer par Jean-Louis Borloo?". Et de poursuivre : "Il m'est arrivé de l'appeler et de lui témoigner mon mépris", explique-t-elle avant d'ajouter qu'elle lui avait lancé : "T'es une merde !". Un franc-parler qui n'étonne pas ceux qui la connaissent. 

Lu sur Le Point

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