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Nicolas Sarkozy sur écoute : le procureur général Falletti avait bien informé la Chancellerie, Copé demande la démission de Taubira
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Confirmation

Selon Europe 1, l'ancien chef de l'Etat aurait été mis sur écoute par les juges d'instruction dès septembre 2013.

C'est confirmé. Selon ses propres déclarations de ce mercredi sur Europe 1, le procureur général François Falletti a bien informé la Chancellerie de la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy dès le 26 février.  Christiane Taubira, la ministre de la Justice, avait donc effectivement connaissance de cette procédure. "Le 26 février 2014, il y a eu un rapport d'information qui est remonté auprès de la direction des affaires criminelles et des grâces, comme c'est la règle concernant" ce type de dossier, a expliqué le haut magistrat, en ajoutant avoir été personnellement informé "le 21 février" des écoutes de Nicolas Sarkozy et de son avocat Thierry Herzog.

Ce mardi soir, la Garde des Sceaux avait pourtant affirmé sur France info n'avoir été au courant de rien avant que ne sortent les révélations du Monde vendredi dernierCe mercredi, le patron de l'UMP, Jean-François Copé, a donc accusé Christiane Taubira d’avoir menti et demandé sa démission. Selon lui, son départ du gouvernement est "inéluctable". Ce à quoi le Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a affirmé que les socialistes ne céderaient pas aux "injonctions" de l'UMP. "Contrairement à ce que prétend Monsieur Copé, il n'y a aucun espionnage politique de la part de la gauche, il y a un enfumage en revanche de la part de la droite qui essaie de mettre en cause la justice, qui n'a jamais accepté l'indépendance de la justice". "Nous ne céderons pas à ces pressions, à ces injonctions qui visent en fait à ne pas respecter les règles de la République", a-t-il poursuivi devant la presse près de l'Assemblée nationale ce mercredi ."Que la droite cesse de vouloir mettre en oeuvre cette vaste opération de brouillage qui ne trompera pas les Français", a aussi demandé Harlem Désir, qui veut que les enquêtes la concernant aillent "jusqu'à leur terme". 

Par ailleurs, Europe1 a dévoilé ce mercredi que Nicolas Sarkozy aurait été mis sur écoute par les juges d'instruction dès septembre 2013. Cela ferait donc six mois. 

Lu sur Le Figaro

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