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Financement de sa campagne de 2007 : "une tentative de diversion" pour Sarkozy
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Présidentielle

Le Parisien publie ce dimanche une interview du président-candidat.

Dans une interview au Parisien, Nicolas Sarkozy est revenu sur cette campagne présidentielle.

Sur la comparaison avec Pétain. Nicolas Sarkozy qualifie des propos "injurieux et excessifs". "Il n’y a aucun commentaire à faire, il n’y a que du mépris" déclare-t-il.

Sur la droitisation de sa campagne. Le président-candidat s'en défend. "On n’a pas le droit de parler d’immigration ? On n’a pas le droit de parler du rôle de l’Europe et de son fonctionnement pour nous protéger plutôt que nous exposer à la mondialisation ?" lance-t-il.
Il réaffirme sa déclaration sur l'appel de Tariq Ramadan à voter pour François Hollande : "Ce n’est pas moi qui l’ai inventé ! Quant à Tariq Ramadan, le 11 mars 2012, à Lyon, il a appelé à voter pour François Hollande. C’est le site Atlantico qui le dit."

Sur les sondages qui le donnent perdant. Nicolas Sarkozy se veut optimiste : "lls se sont tellement trompés. Regardez l’abstention, qui a été totalement surestimée. C’est dramatique. Il y a un phénomène très nouveau, c’est que 26% des sondés ont refusé de répondre. Je sens monter une mobilisation que je n’ai jamais vue dans toute ma vie politique."

Sur le document diffusé ce samedi par Mediapart qui prouverait le financement de sa campagne par la Libye. "Vous voyez bien que c’est une tentative pour faire diversion après le retour en scène de M. Strauss-Kahn, qui est tout, sauf à l’avantage des socialistes qui n’ont guère envie qu’on rappelle qu’ils avaient l’intention d’en faire le prochain président de la République française." balaie-t-il.

Sur ses différences politiques avec François Hollande. Nicolas Sarkozy conteste le programme du socialiste. M. Hollande considère que la première chose à faire c’est de créer 65 000 postes de fonctionnaires. "Qui va payer ? Sur les retraites, j’ai dit aux Français qu’il fallait qu’on travaille plus longtemps. M. Hollande conteste cette analyse, c’est son droit. Il préfère augmenter les cotisations payées par les salariés et les entreprises de 0,5 point chacun. Pour les premiers, cela fait du pouvoir d’achat en moins." explique-t-il.

Lu sur Le Parisien

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