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Nicolas Sarkozy promet "une rupture complète avec ce que la France aura connu ces 3 dernières années"
©Reuters

A l'assaut

Dans une interview parue ce jeudi dans les journaux du groupe Ebra, le président de l'UMP estime que "seule" sa famille politique peut porter un projet d'alternance pour la France.

Nicolas Sarkozy continue la tournée des médias. Après des interventions sur France Info et TF1, le président de l'UMP a accordé une interview ce jeudi aux journaux du groupe Ebra (Le Dauphiné libéré - Le Progrès Vaucluse Matin Le Bien public - Le Journal de Saône-et-Loire Les Dernières Nouvelles d'Alsace - L'Est Républicain - Le Républicain lorrain). A trois jours du premier tour des élections départementales, l'ancien chef de l'Etat a estimé que "seule" sa famille politique peut porter un projet d'alternance pour la France.

Un constat qu'il fait en vue des départementales mais aussi pour la suite. "Le projet d'alternance que nous voulons marquera une rupture complète avec ce que la France aura connu ces trois dernières années" lance-t-il. Au passage, Nicolas Sarkozy critique largement François Hollande qu'il accuse d'avoir menti. "Ce qui me frappe le plus, c’est la désespérance et la grande colère des gens, de tous les âges, de tous les milieux, à qui on a menti. Le mensonge généralisé conduit à la colère. Car M. Hollande a menti. Il avait promis de revenir à la retraite à 60 ans : mensonge ! Il avait promis que le chômage reculerait : mensonge ! Il avait promis de réduire les déficits publics : mensonge ! Il avait promis aux collectivités territoriales de préserver leurs ressources : elles sont exsangues !" clame-t-il.

Pour lui, "les électeurs ne sont pas condamnés à la gabegie, au matraquage fiscal, à une culture de l'assistanat : une autre politique est possible !". Rappelant qu'il "n'assimile pas le FN avec le PS" et constatant que "depuis 1981 la gauche instrumentalise le FN, et le FN progresse quand la gauche est au pouvoir", Nicolas Sarkozy explique de nouveau que le seul vote utile est celui pour l'UMP.

L'ancien chef de l'État affirme encore qu'il "y a une crise majeure de la crédibilité de la parole publique". Et de suggérer qu'il "va falloir être le plus franc et le plus direct possible, car il y a un besoin de clarté, de vérité et de franchise". Interrogé enfin sur la laïcité, Nicolas Sarkozy rappelle qu'elle demeure "la règle de la République". "L’égalité homme-femme dans les lieux publics, c’est une valeur de la République. Donc à la cantine d’une école publique, on propose un même menu aux enfants. De même, dans un établissement public d’enseignement, on ne porte pas de voile. Il est temps de rappeler la règle républicaine et plus encore de la faire respecter" conclut-il.

Lu sur Le Bien Public

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