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Nicolas Sarkozy parle : "ce sont les Français qui décideront"
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Confidences

L'ex-président de la République a évoqué de nombreux sujets dans le TGV qui le mène à La Rochelle, où il va décorer le maire de Châtelaillon.

Nicolas Sarkozy avait envie de parler ce jeudi. Pas de grands discours mais des petites phrases lâchées ici et là dans le TGV qui le mène à La Rochelle, où il va décorer le maire de Châtelaillon. Evidemment, la question de son retour lui a été posée. Et l'ex-président de la République a tout de suite botté en touche. Pour lui, "ce sont les Français qui décideront" avant de dire selon le Parisien, "la confiance nécessite du temps. Je ne renie pas 35 ans de vie politique. Je parlerai, oui mais le jour où il faudra parler. L'actualité ne m'intéresse plus, je prends le temps de la réflexion".

Puis interrogé sur le même sujet par un journaliste de BFMTV, il a répondu : "ce n'est pas en s'agitant qu'on maintient le lien. J'ai besoin de calme de distance et de recul. (...) Les gens quand vous êtes en retrait ils vous regardent aussi" a-t-il estimé. Officiellement, il n'y a donc pas d'accélération du calendrier d'un éventuel retour. 

Et quand on lui demande avec insistance, un mot sur la séparation du couple Hollande-Trierweiler, il finit par lâcher, "quand on est président, on a un devoir. C'est triste. (...) Président on a été, président on reste". Et le pacte de responsabilité ? "Vous voudriez que je réagisse à des annonces. Vous avez vu quelque chose vous ? Vous me dites qu'il y a une baisse des charges. Rien d'important n'est arrivé !" explique-t-il.

Nicolas Sarkozy évoque aussi ses rapports avec François Fillon. "Je ne suis pas en demande. A ma connaissance, ce n'est pas moi qui ait dit que j'avais souffert avec lui. Je n'oblige personne à me voir. Je reste attaché à ma famille politique et je comprends les difficultés du moment" dit-il fermement. Enfin, à propos des accusations de financement de sa campagne par Kadhafi, il contre-attaque sèchement : "ma campagne de 2007 a été examinée dans tous les sens par la commission des comptes de campagne et trois magistrats autour du juge Gentil". Fin de la polémique.

Nicolas Sarkozy n'est pas encore de retour, mais il a quelque peu ouvert la boîte de Pandore. 

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Lu sur BFM TV

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