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Nicolas Sarkozy met en garde contre le "FNPS" et réaffirme sa "détermination"
©Reuters

Interview coup de poing

Le président de l'UMP condamne également la politique économique de François Hollande, un homme "prisonnier des idéologies du siècle passé", selon lui.

Nicolas Sarkozy contre-attaque. Dans une longue interview accordée au Figaro, l'actuel président de l'UMP donne son avis sur l’actualité économie et fustige la politique de François Hollande et du gouvernement Valls, dénonçant ses "mensonges".

"François Hollande est prisonnier des idéologies du siècle passé", déclare-t-il notamment. Sur le chômage il appelle à ne pas se laisser abuser par les chiffres. Même s'il se "réjouit" de la baisse du nombre de demandeurs d'emplois annoncée fin février, "elle n'est rien comparée à la hausse de 193400 chômeurs enregistrée au cours de la seule année 2014 et à celle des quelque 590.000 chômeurs supplémentaires depuis l'élection de François Hollande en mai 2012", dénonce-t-il. "Notre situation économique est particulièrement angoissante. Ne pas le voir est une faute majeure. Voilà le bilan de M. Hollande!"

Il condamne également la controversée loi Macron, parlant de "supercherie". Son vote controversée à l'aide du 49-3 est vu comme une" faiblesse" par le président de l'UMP. "Plutôt que de s'attaquer à de vrais corporatismes qui entravent la croissance dans notre pays et ruinent la France, comme les dockers de la CGT dans les ports ou la CGT du livre dans la presse, le gouvernement a voulu régler le sort des notaires, sans doute coupables de trop travailler, dont il a voulu nous faire croire qu'ils bloquaient à eux tout seuls la croissance en France!", ironise-t-il.

Nicolas Sarkozy revient également sur la montée en puissance du FN alors que se profilent les élections départementales. "Voter pour le FN au premier tour, c'est faire gagner la gauche au second. C'est le FNPS ! Voter pour l'UMP n'a jamais en revanche fait gagner la gauche. Voter FN, si. La seule réalité électorale, c'est le FNPS", déclare-t-il dans une allusion directe à la rhétorique d’extrême droite et à l'utilisation du terme "UMPS" souvent utilisé par Marine Le Pen.

Pour convaincre les Francais, l'ancien chef de l'Etat veut une politique économique "radicalement différente" de celle du président Hollande. Parmi les propositions avancées, il souhaite un report de l'âge de la retraite à 63 ans, l'augmentation du temps de travail des fonctionnaires et une refonte du Code du travail.

Sur sa candidature, il déclare que personne ne doit "douter de sa détermination". J'ai une stratégie, un calendrier précis, et je n'en changerai pas. Mon rôle est d'être le ciment de la famille et de construire une alternative crédible."

Lu sur Le Figaro

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