Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel de Paris aujourd'hui pour «financement illégal de campagne» en 2012

Contrairement aux treize autres prévenus - anciens cadres de Bygmalion et de l'UMP, directeur de campagne, experts-comptables - renvoyés notamment pour escroquerie ou usage de faux, Nicolas Sarkozy n'est pas mis en cause pour ce système, et comparaît pour «financement illégal de campagne» uniquement souligne Le Figaro.

L'ancien président encourt un an d'emprisonnement et 3750 euros d'amende.

L'accusation estime que Nicolas Sarkozy a laissé filer les dépenses, malgré plusieurs alertes claires, et qu'il a bénéficié de la fraude, qui lui a permis de disposer de «moyens bien supérieurs» à ce qu'autorisait la loi: au moins 42,8 millions au total, soit près du double du plafond légal à l'époque.

En mars, Nicolas Sarkozy était devenu le premier ex-président de la Ve République à être condamné à de la prison ferme (trois ans dont un ferme), pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire dite «des écoutes».