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Nicolas Sarkozy au Touquet : migrants, régionales, primaires... les moments forts de son discours
©Reuters

Point de vue

Le président des Républicains a clôturé la journée de samedi par un discours sous les yeux de Nathalie Kosciusko-Morizet ainsi que la présidente des Jeunes Républicains et... d'Alain Juppé.

Nicolas Sarkozy était très attendu ce samedi au Touquet pour les universités d'été des jeunes Républicains. Mais quelques heures avant son discours, le président du parti s'est fait voler la vedette par Alain Juppé qui est arrivé sur le lieu de rassemblement alors qu'il n'en avait pas l'intention quelques jours plus tôt. Cela n'a pas empêché l'ancien chef de l'Etat de s'exprimer quelques minutes après l'intervention de Xavier Bertrand. Un discours au cours duquel il a rappelé que l'unité du parti indispensable. 

"Je remercie qu'Alain Juppé soit venu aujourd'hui. C'est comme cela que nous devons vivre. Ensemble !" a-t-il indiqué. Concernant la crise des migrants, le président des Républicains a exposé son point de vue. "Nous sommes dans une situation pire que celle qu'on nous raconte. Il y a un risque de désintégration de la société française. La situation est grave et la colètre est profonde sur le chômage sur l'insécurité. Jamais je n'ai vu un tel désarroi. L'élection de Mr Hollande a été bâtie sur le mensonge. Notre alternance doit être bâtie sur la confiance. Il faut avoir un discours de vérité" a lancé le président des Républicains. 

Au sujet des migrants, Nicolas Sarkozy a prôné la solidarité et la fermeté. "La population subsahairenne a augmenté de 100% en une décennie. Il faut agir. (...) Il faut accueillir les réfugiés de guerre mais qu'ils retournent aussi chez eux quand il n'y aura plus la gueure. Pour les Chrétiens d'Orient victimes d'un génocide, il faut les défendre pour qu'ils puissent vivre là-bas. C'est là-bas que l'on doit les aider à vivre. (...) J'ai rappelé que la France avait des racines chrétiennes. J'ai rappelé un fait. On doit en tirer les conséquences et l'humanisme doit être au coeur de notre projet politique. Nous avons un devoir d'accueillir ceux qui souffrent. (...) La question est comment leur fait on de la place car on ne peux pas avoir des migrants économique et des faux réfugiés de guerre. Il faut mener une politique d'ensemble" a-t-il encore expliqué.

"La nouvelle pensée unique nous fait penser qu'avoir ce débat est un crime. On ne doit pas débattre de l'immigration ? de l'islam ? A chaque fois qu'on le fait, on reçoit un concert de critiques. Nous devons résister à cette pression et poser les bases d'une nouvelle politique d'immigration. (...) Il faut refonder Schengen en empêchant les non-européens de circuler librement. Je veux poser les bases d'un Schengen II. Il faut pour cela que les Européens appliquent la même politique migratoire. (...) Nous devons garder le principe du droit du sol mais nous devons l'adapter en mettant en place une présomption d'acquisition de l'identité française". 

Quant au gouvernement, il a adressé une pique à Manuel Valls : "Je lui conseille de moins parler et de plus travailler ses dossiers".

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