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Nicolas Sarkozy acclamé à la Fête de la Violette
©Reuters

Fervents soutiens

L'ancien président a participé samedi pour la première fois à la fête de la Violette, rassemblement des militants de la Droite forte.

C'est sous les vivats et une grosse pluie d'orage - "on se demande même si François Hollande n'est pas dans la salle", a plaisanté Geoffroy DIdier- que Nicolas Sarkozy a rejoint les 3000 personnes qui l'attendaient à La Ferté-Imbault pour le rassemblement annuel de la Droite forte, courant des Républicains qui militait depuis 2012 pour son retour en politique.

Nicolas Sarkozy, introduit par Guillaume Peltier comme "l'ancien et le futur président de la République", était donc en terrain conquis. A tel point qu'il a dû mettre de l'ordre dans le chapiteau, raconte l'envoyé spécial du Figaro. "Que ceux qui peuvent s'assoir le fassent et que ceux qui peuvent se taire pour m'entendre un peu le fassent aussi", a-t-il demandé.

L'intervention du candidat pour 2017 a surtout porté sur la crise grecque. "Monsieur Hollande explique qu'il faut obtenir un compromis, mais pas avec n'importe qui et pas n'importe quel compromis", a-t-il lancé. Pour lui, si les Grecs disent oui aux solutions préconisées par l'Union européenne, "Monsieur Tsipras devra partir", et s'ils disent non, "Monsieur Tsipras ne pourra plus négocier, c'est l'impasse garantie".

"La question est moins de savoir comment on protège la Grèce que de savoir comment on protège les dix-huit autres nations de la zone euro" at-il ajouté avant de demander "un président du gouvernement économique pour discuter avec la banque centrale" et la création d'un "fonds monétaire européen" parce que c'est "humiliant pour l'Europe de devoir demander l'autorisation du FMI" pour aider la Grèce.

"Le leadership, ce n'est pas un droit, c'est un devoir: le président de la France a le devoir d'entraîner ses partenaires européens derrière soi", a-t-il conseillé à son successeur.

Il a aussi parlé des deux années à venir d'ici la présidentielle. "Les forces contre nous se sont coalisées. Il va falloir être forts, courageux, totalement déterminés", a-t-il lancé, en assurant qu'il mettrait tout en œuvre pour qu'"il n'y ait qu'un seul candidat de la droite et du centre à la présidentielle".

Lu dans Le Figaro

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