Nicolas Sarkozy à l'Assemblée : un retour très remarqué<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy s'est rendu à l'Assemblée nationale
Nicolas Sarkozy s'est rendu à l'Assemblée nationale
©Reuters

Quel avenir ?

L'ancien président de la République était ce vendredi convié à l'Assemblée nationale pour prononcer un discours en hommage à Jacques Chaban Delmas.

Nicolas Sarkozy refait parler de lui. Ce vendredi, l'ancien président de la République fait doublement l'actualité. Dans un premier temps, selon France Info, la chambre régionale des comptes d'Ile-de-France (CRC), une instance qui dépend de la Cour des comptes, enquête sur la gestion du département des Hauts-de-Seine durant la période 2004-2007, à l'époque donc où Nicolas Sarkozy en était le président. Mais aussi l'ex-chef de l'Etat était l'invité d'honneur d'un déjeuner à l'Assemblée nationale, organisé par l'Association "Chaban aujourd'hui" qui regroupe les amis de Jacques Chaban-Delmas. L'ancien président a fait un discours "d'une demi-heure" environ et a reçu une médaille à l'effigie de l'homme politique.

Lors de son intervention il a fait l'éloge de la "Nouvelle Société" prônée par celui qui fût le Premier ministre de Georges Pompidou. Un projet "visionnaire" contre les "archaïsmes" politiques et économiques de la France qui prend plus de consistance encore avec le marasme politique actuel. Nicolas Sarkozy a cité plusieurs extraits du discours que prononça Jacques Chaban-Delmas le 16 septembre 1969 devant les députés, appelant de ses vœux une société "prospère, jeune, généreuse et libérée".



"Cet homme d'État s'est livré à un réquisitoire contre l'État lui-même (…) Les mots de Chaban sont implacables. Ils tombent, phrase après phrase, comme une eau glacée sur la nuque des parlementaires stupéfaits, inquiets et bientôt conquis. Les mots ont une consonance réjouissante d'une révolution qui serait conduite depuis le sommet de l'État" a-t-il déclaré à son auditoire selon Le Figaro.

"Aujourd'hui, on confond vacarme et profondeur. Promis! Je n'irai pas plus loin" a encore insisté Nicolas Sarkozy selon le quotidien. Mais aussi : "En France moins qu'ailleurs, on ne peut accepter le risque du repliement idéologique, le risque de la consanguinité politique, le risque de l'enfermement d'un camp parce que la France est un pays trop frondeur, trop réactif, trop impulsif pour supporter de tels choix". Autant de mots qui résonnent avec l'actualité politique de la France et qui sonnent comme une possibilité encore plus prononcée d'un retour imminent.

Lu sur Le Figaro

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