Nicolas Sarkozy à Avignon : "la France n'est pas un supermarché où l'on choisit ce qui vous convient"<!-- --> | Atlantico.fr
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Christian Estrosi et Nicolas Sarkozy à Avignon
Christian Estrosi et Nicolas Sarkozy à Avignon
©Reuters

Ferme et décidé

Pour l'ancien chef de l'Etat, il n'y a "pas d’identité française heureuse dans une société devenue multiculturelle".

Les derniers sondages, réalisés au lendemain des attentats, sont mauvais pour Christian Estrosi. La victoire aux élections régionales dans le PACA semble fuir le maire de Nice. En effet,Marion Maréchal-Le Pen est largement donnée gagnante selon un Ipsos Fiducial (41% des suffrages contre 34%). Alors Nicolas Sarkozy est venu à la rescousse jeudi soir lors d'un meeting à Avignon.

Et l'ancien président de la République a tenu un discours rassembleur mais surtout patriote, souhaitant ainsi repousser les ardeurs du FN sur ce terrain. Vantant les valeurs de "la République que nous aimons", "la France de toujours", il a  repris les thèmes de l'identité nationale, de la nécessaire réponse sécuritaire au terrorisme, de l'affaiblissement de la République, du délitement des valeurs. "La France n'est pas un supermarché où l'on choisit ce qui vous convient. Elle est un tout que l'on adopte comme tel et auquel on apporte sa contribution" a lancé l'ancien chef de l'Etat.

"Il n'y a pas d'identité française heureuse si nous ne partageons pas des valeurs morales, un mode de vie, le sentiment d'appartenir à une Nation, d'avoir une histoire, une langue, qui est le français, un imaginaire commun, une politesse et une courtoisie. Une solidarité dans les plus grands succès comme dans les pires épreuves, c'est cela être Français" a encore dit le patron des Républicains, prenant soin de prendre le contre-pied d'Alain Juppé sur "l'identité heureuse".

Quant à Christian Estrosi, il souhaite faire de sa région un "bouclier pour la sécurité" avec un plan de 250 millions d'euros. Il a néanmoins lancé qu'à la différence du FN, "il ne faisait pas de distinction entre les Français selon leur religion ou leur couleur de peau". Le match va battre son plein jusqu'au 6 décembre, date du premier tour de ces élections régionales.

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