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Nicolas Sarkozy : "Je ne crois pas à l'identité heureuse"
©France 2

Différences notables

Nicolas Sarkozy était en meeting samedi à Bordeaux, sur les terres de son rival pour la primaire de la droite, Alain Juppé.

Deux ans après le meeting de Bordeaux, durant lequel les partisans de Nicolas Sarkozy avaient hué Alain Juppé, l'ancien président est revenu sur les terres du favori à la primaire pour donner un grand meeting devant 3000 personnes, samedi après-midi. "Mes concurrents ne sont pas mes adversaires, nous sommes tous de la même famille. Et c'est pour ça que je vais pouvoir vous parler franchement", a débuté l'ancien chef de l'Etat, avant d'expliquer ses différences avec les autres candidats.

"Nous devons parler de tout. Tout part du diagnostic", explique-t-il. Pour lui, du débat dépendra la réussite du quinquennat. Il analyse que l'échec du quinquennat de François Hollande est dû à la primaire du PS, qui n'avait pas tranché les questions de fond. 

Les désaccords avec Alain Juppé sont profonds. "Je ne crois pas à l'identité heureuse. Pour les 6 millions de chômeurs, l'identité elle-est heureuse ? Réfléchissez à ça", a-t-il lancé. "L'identité heureuse pour qui ? Pour les familles qui ont été matraquées fiscalement ?" Seule concession faite au maire de Bordeaux : "Il y a un progrès dans l'identité heureuse : maintenant, on a le droit de parler d'identité ! Dieu qu'on m'en a fait le reproche !", a ironisé Nicolas Sarkozy.

"Après cinq ans d'impuissance, on ne va pas prendre cinq ans d'immobilité", a-t-il lancé, à l'adresse de François Hollande et d'Alain Juppé. L'occasion de revenir sur le soutient de François Bayrou pour le maire de Bordeaux : "Alain Juppé fait une erreur en faisant un pacte avec François Bayrou.Il nous a fait entrer dans le socialisme ce n'est pas lui qui nous en fera sortir".

Nicolas Sarkozy se présente comme le "porte-parole de la majorité silencieuse", comme Donald Trump. "Je n'accepte pas que quand 58 millions d'électeurs votent pour Donald Trump on se bouche le nez, on dise populisme et que le peuple a tort. Quand le peuple vote, il n'a pas tort. (...) Quand 58 millions d'électeurs expriment leur souffrance, elle doit être respectée. Quand ils disent que l'industrie s'en va, il faut les entendre. Quand ils disent que l'immigration, il y en a trop, il faut les entendre. Car ils pourraient le dire ici".

Lu dans Le Figaro

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