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Necker : 200.000 euros de dégâts, l'hôpital lance un appel aux dons
©Reuters

Vandalisme

En marge de la réparation des dommages causés à l'hôpital Necker, l'Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) souhaite aussi attirer l'attention sur son action au quotidien.

"Votre aide est essentielle : il n'y a pas de petit don, chaque don contribue à intensifier nos actions", peut-on lire sur la page d'appel aux dons ouverte par l'AP-HP depuis le 18 juin dernier suite au vandalisme subi par l'hôpital Necker le 14 juin dernier lors des manifestations contre la loi Trvail à Paris.

À propos des dégâts matériels, "Les 15 baies vitrées brisées se situent sur le boulevard du Montparnasse, devant les blocs opératoires de l'hôpital", précise l'AP-HP.

Un montant des réparations estimé à 200.000 euros, selon le Journal du Dimanche.

Étant son propre assureur, l'AP-HP doit faire face à ce coût par ses propres moyens, rapporte Le Parisien.

La santé financière de l'AP-HP affiche toujours un déficit de 39 millions d'euros au résultat de son compte principal pour 2015, indique l'institution à l'issue de la réunion de son conseil de surveillance le 16 juin dernier, présidé par la maire de Paris, Anne Hidalgo.

Ces évènements ont suscité l'émotion au sein de l'opinion publique, alors que le fils de Jessica Schneider et de Jean-Baptiste Salvaing, les deux policiers assassinés chez eux en région parisienne par un djihadiste dans la nuit 13 juin, venait d'être admis au sein de l'hôpital Necker en soins post-traumatiques.

Le jour de la manifestation, alors que plusieurs patients de l'hôpital pour enfants malades pensaient que les locaux étaient attaqués, les personnalités publiques n'ont pas manqué d'exprimer leur indignation. Ainsi, Nicolas Sarkozy avait appelé à la "responsabilité civile et financière de la CGT", tandis que Philippe Vigier, président du groupe UDI à l'Assemblée nationale, demandait "des sanctions exemplaires". La CGT avait pour sa part décliné toute responsabilité vis-à-vis des dégradations, tout en condamnant l'attitude des casseurs.

François Hollande et Manuel Valls avaient quant à eux évoqué de possibles interdictions de manifester. Le 20 juin, la Préfecture de Police de Paris a d'ailleurs appelé la CGT à ne pas marcher comme prévu le 23 juin prochain, préférant une "manifestation statique".

Une injonction reprise un peu plus tard dans la journée par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui avait jugé toute manifestation itinérante comme "pas envisageable", dans une lettre adressée au Premier secrétaire de la CGT, Philippe Martinez.

Lire aussi : Et maintenant, le gouvernement contraint d’interdire des manifestations : quand la France d’en haut réalise qu’elle a perdu le contrôle de celle d’en bas

Lu sur Le Figaro

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