Indignation
Nationalisme en Corse : Fillon appelle Hollande à apporter une "une réaction claire"
Selon François Fillon, le nouveau président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, a débuté son mandat ce vendredi en "exprimant son rejet de notre communauté nationale".
L'ancien Premier ministre a appelé ce vendredi le chef de l'Etat à fournir "une réaction claire" en réponse aux "insultes" de la majorité autonomiste "nouvellement élue" à l'Assemblé de Corse et au conseil exécutif. "Le prononcé d'un discours inaugural dans une langue qui, à ce jour, n'est pas celle de la République, la référence à des prisonniers politiques dont le Premier ministre a rappelé récemment qu'ils n'existaient que dans l'imagination des nationalistes, et plus encore les insultes faites à l'histoire de notre pays méritent de la part du chef du gouvernement un ferme rappel à la loi et de la part du chef d'Etat une réaction claire concernant l'unité de la nation française", a déclaré François Fillon par voix de communiqué.
Le député de Paris des Républicains pointe du doigt le discours du nouveau président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, qui a débuté son mandat ce vendredi, après la victoire de son parti au second tour des régionales dimanche, en "exprimant son rejet de notre communauté nationale", estime-t-il. "Même s'il est permis de douter de sa viabilité, cette nouvelle majorité bénéficie de la légitimité de l'élection", admet François Fillon, "mais cela ne l'autorise en aucun cas à s'exonérer du respect de la loi et à proférer vis-à-vis de la France des invectives dignes de l'agitation clandestine que l'on croyait révolue" poursuit-il.
Ce vendredi, l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement a également déploré le résultat du scrutin en Corse, dans un communiqué : "Voilà le beau résultat d'une politique de complaisance à l'égard d'un nationalisme corse (plus de cinquante victimes) dont les Corses, consultés par référendum en 2003, ne voulaient pas", écrit-il, estimant que l'éventuelle reconnaissance officielle de la langue corse mènerait selon lui à "un éclatement de l'espace national".
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