Nathalie Kosciusko-Morizet tance Patrick Buisson et ceux "qui n'aiment pas la démocratie"

Entre Nathalie Kosciusko-Morizet et Patrick Buisson, ce n'est pas le grand amour. Tout le monde le savait. Les échanges entre les deux personnalités sont musclés depuis la fin de campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2012. Et pour la primaire UMP, les amabilités ont repris. Mardi, l'ex-conseiller de l'ancien président avait dégainé disant que la nouvelle candidate de droite à la mairie de Paris était "la meilleure pour perdre" car trop "clivante, trop bling bling", "trop mariage gay".

Ce mercredi, NKM a répondu sur France Inter : "je m'étonne qu'à l'issue d'un processus démocratique, certains aient comme première réaction de dire: ce n'est pas celui qui fallait". "Quand on y réfléchit, ce n'est pas très étonnant. Il y a des gens qui sont d'une tradition politique qui n'aime pas la démocratie" a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, elle est revenue sur le déroulement de la primaire. "Dans la politique comme dans la vie, il y a une différence fondamentale entre ce qu'on gagne et ce que d'autres vous donnent", c'est-à-dire "l'adoubement, le choix d'une commission d'investiture. Bref, la vieille méthode". 11 000 voix seulement se sont portées sur elle lui objecte-t-on. "4 000 Parisiens ont renouvelé leur adhésion à l'UMP", a-t-elle noté. "Donc qu'il y en ait plus de 20 000 qui se soient mobilisés "pour la primaire "montre à quel point ce mouvement excède l'UMP".

"Même s'il n'y en avait eu que trois", a ironisé la challenger d'Anne Hidalgo, cela "aurait toujours fait un de plus que ceux qui ont choisi la candidate socialiste, choisie par le sortant avec l'aide extrêmement active du président de la République qui s'est entremis pour qu'elle soit seule candidate".

L'invité d'Inter Nathalie Kosciusko-Morizetby France Inter