Municipales 2014 à Paris : dans le 5e, Tiberi s'entend avec NKM et rejoint Berthout

Oubliées, les tensions et la dissidence. Pour garder le 5e arrondissement à droite, l'équipe de Nathalie Kosciusko-Morizet a passé un accord avec Dominique Tiberi ce mardi. Le fils de Jean Tiberi, dissident UMP dans le 5e arrondissement, était arrivé 3e au premier tour, avec 19,49 % des voix, en capacité de se maintenir au second tour. Problème : avec deux candidats à droite et une candidate à gauche, Marie-Christine Lemardeley, arrivée en pôle position dimanche, le fief des Tiberi risquait de basculer.

Dominique Tiberi a donc accepté de se rallier à Florence Berthout, la candidate investie par NKM dans le 5e arrondissement, arrivée 2e dimanche 23 mars, pour le second tour des municipales. Il prendra la place de numéro 2 sur la liste.

Les deux candidats avaient des "échanges" depuis les résultats du premier tour, selon la formule utilisée par Florence Berthout, lundi, qui expliquait à l'AFP que le score de Dominique Tiberi "doit être pris en compte dans des listes d'union". "À la différence des Verts et du PS qui ont des divergences de fond, nous sommes d'accord sur l'essentiel dans le 5e et à Paris. La question, c'est comment on tient compte des rapports de force entre les uns et les autres", assurait-elle en début de semaine.

Une alliance qui a tout du mariage de raison, mais pas de coeur. NKM n’avait en effet pas voulu investir tête de liste Dominique Tiberi dans l’arrondissement, mais lui avait réservé la 2e place, ce qu’il a refusé pour entrer en dissidence. Pendant la campagne, les noms d’oiseaux avaient volé entre les deux camps. Dimanche soir, après l’annonce des résultats, Dominique Tibéri avait regretté ne pas avoir été appelé par NKM ou Florence Berthout, avant de dénoncer que "le seul message que l'entourage de NKM m'a envoyé, c'est une équipe pleine d'agressivité".

Dans toute la France, les candidats ont jusqu’à ce mardi, 18h, pour déposer la constitution des listes.