Motion de censure UMP : réactions divisées suite au discours de Jean-Marc Ayrault<!-- --> | Atlantico.fr
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Le discours de Jean-Marc Ayrault a suscité de nombreuses réactions à droite comme à gauche.
Le discours de Jean-Marc Ayrault a suscité de nombreuses réactions à droite comme à gauche.
©Reuters

Réactions

Quand Jean-Louis Borloo assure que le Premier ministre n’a pas répondu aux questions des Français et de l’opposition, les socialistes louent était "le discours qu'on attendait depuis le début du quinquennat".

Sans grande surprise, la motion de censure a été rejetée par l’Assemblée. Cela n’a pas empêché les politiques, de droite comme de gauche, de s’exprimer aussi bien sur le discours de Jean-Marc Ayrault que sur celui de Jean-François Copé prononcé ce mercredi dans l’hémicycle.

Le président des députés UMP Christian Jacob a ainsi estimé que Jean-Marc Ayrault était "incapable de tracer un cap et de faire la moindre proposition sur quoi que ce soit " ajoutant que le discours était  "laborieux et poussif".

Jean-Louis Borloo, président de l’UDI, a au contraire reproché au Premier ministre de ne pas avoir répondu aux questions ni des Français ni de l’opposition déclarant que "les Français sont perdus et ne comprennent ni votre cap, ni vos décisions".

Ce n’est vraiment pas le cas du porte-parole des députés socialistes Thierry Mandon qui a assuré que la prise de parole du Premier ministre était "le discours qu'on attendait depuis le début du quinquennat" ajoutant qu’"enfin on a le sentiment de quelqu'un qui fixe le cap et qui affirme une volonté forte". Il a néanmoins qualifié le discours de Jean-François Copé d’"intervention ratée".

Quant au premier secrétaire du PS Harlem Désir il a mis en avant "la démarche du Premier ministre qui, face à l'esprit de manoeuvre et de polémique de la droite, a préféré (...) exposer son projet pour la France". "Depuis 10 mois, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault mène avec courage une politique déterminée et ambitieuse de redressement de notre pays", a expliqué le socialiste, qui a cité notamment "un arsenal de mesures sans précédent pour l'emploi et la compétitivité" ou encore des "mesures indispensables en faveur du pouvoir d'achat".

Le président des députés Front de gauche (FG), André Chassaigne n’était pas aussi loueur et a notamment demandé à Jean-Marc Ayrault "d'aller beaucoup plus loin dans le sens de la justice fiscale, notamment en renforçant la progressivité de l'impôt et les dispositions de taxation du capital improductif", a-t-il lancé. "Nous avons, quant à nous, la conviction que la gauche doit incarner la résistance au pouvoir de la finance. Sinon, nous en sommes convaincus, la politique gouvernementale ira dans le mur".

Le président des députés radicaux de gauche Roger-Gérard Schwartzenberg a quant à lui loué le Premier ministre qui ne pratique "pas le clivage, ni la stratégie de la tension, comme certains l'ont fait naguère, vous recherchez le consensus et le dialogue"

Lu sur Le Point

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