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Motion de censure de la gauche : pas de sanctions pour les frondeurs, annonce Manuel Valls
©Reuters

Grand prince

"Le parti jugera ce qu'il est bon de faire" a néanmoins précisé Le Premier ministre.

Le boulet n'est pas passé loin… A deux voix près, les frondeurs de gauche, bien aidés par l'extrême-gauche, ont bien failli déposer leur propre motion de censure contre le gouvernement de Manuel Valls, après l'utilisation du controversé article 49-3. Mais le Premier ministre s'est montré indulgent. "Le temps de la clarification est venu. Moi, je ne demande pas de sanction. Ce n'est pas le sujet. Le parti jugera ce qu'il est bon de faire", a déclaré le Premier ministre en réunion de groupe socialiste, selon des participants, interrogés par l'AFP.

"C'est l'éthique de responsabilité de chacun qui compte. Moi je ne veux pas que l'attitude de certains d'entre vous efface notre bilan" a poursuivi, offensif, le chef du gouvernement. "Vous n'étiez même pas présents dans l'hémicycle alors que vous aviez signé une motion de censure !"

C'est donc au parti de statuer sur les sanctions à prendre contre les frondeurs, tentés par une motion qui n'aboutira finalement pas. Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a d'ores et déjà annoncé avoir saisi la Haute Autorité éthique du parti socialiste. 

Lu sur Le Point

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