Mort de Rémi Fraisse : les forces de l'ordre démantèlent un campement écologiste à Rouen<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Mort de Rémi Fraisse : les forces de l'ordre démantèlent un campement écologiste à Rouen
©

Protestations

Les protestataires venaient de différentes mouvances écologistes et anarchistes. Ils avaient installé leur ZAD ("zone à défendre") mardi 4 novembre, suite à un rassemblement à Rouen, à la mémoire de Rémi Fraisse.

Près de deux semaines après le décès de Rémi Fraisse sur le site du barrage de Sivens dans le Tarn, la mobilisation des protestataires ne faiblit pas. Ce vendredi 7 novembre à l’aube, des policiers ont évacué un campement qu’une centaine des militants avaient installé mardi soir dans le centre de Rouen à la mémoire du jeune homme. Les forces de l’ordre ont poussé les occupants hors du camp et ont commencé à le démanteler à grand renfort de gaz lacrymogènes. Les manifestants n'ont pas résisté. Jeudi, la mairie socialiste de Rouen avait demandé une ordonnance en référé d’évacuation au président du Tribunal de Grande Instance (TGI) de la ville. 

Les protestataires venaient de différentes mouvances écologistes et anarchistes. Ils avaient installé leur ZAD ("zone à défendre") suite à un rassemblement à Rouen, à la mémoire de Rémi Fraisse, tué par une grenade lancée par un gendarme le 26 octobre lors d’une manifestation contre le barrage de Sivens. Ils s’étaient installés sur la place Foch, en face du Palais de justice. Le campement comptait une douzaine de tentes, une cabane, des stands et un "salon de discussion" avec des canapés. Proposant des boissons chaudes et un peu de nourriture, les protestataires invitaient la population à discuter des "violences policières" et distribuaient des tracts sur lesquels était écrit : "Nous ne revendiquons rien: c'est la possibilité même de lutter et d'envisager d'autres futurs qui est en jeu".

Lu sur 20 Minutes

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !