Mort de Nahel : 60% des émeutiers mineurs sont issus d'une famille monoparentale<!-- --> | Atlantico.fr
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60% des mineurs passés devant la justice après les émeutes suite à la mort de Nahel sont issus d'une famille monoparentale.
60% des mineurs passés devant la justice après les émeutes suite à la mort de Nahel sont issus d'une famille monoparentale.
©ZAKARIA ABDELKAFI / AFP

Violences urbaines

Après les émeutes, le gouvernement avait évoqué la responsabilité des parents et la possibilité de recourir à des sanctions financières.

60% des mineurs présentés à la justice après les émeutes suite à la mort de Nahel en juillet étaient issus d'une famille monoparentale, a affirmé le ministère de la Justice à l'AFP. Les moins de 18 ans représentent environ un tiers des personnes ayant participé aux émeutes consécutives à la mort de Nahel, tué fin juin par un policier après un refus d’obtempérer à Nanterre.

1.180 mineurs ont été identifiés par la justice comme auteurs d'infractions lors des émeutes, selon les chiffres de la Chancellerie. Parmi eux, 59% étaient âgés de 16 et 17 ans, et 40% étaient âgés de 13 à 15 ans, en écrasante majorité des garçons (96%). 

La moitié des infractions commises concernent des atteintes aux biens (comme des pillages de magasins).

Après les émeutes, le gouvernement avait évoqué la question de la responsabilité des parents et de potentielles sanctions financières.

Or, il s’avère que quelque 60% des mineurs présentés à la justice après les émeutes étaient issus d'une famille monoparentale, selon le ministère de la Justice.

« Naturellement on ne peut pas avoir une réponse systématique, il faut faire du cas par cas», a confié, vendredi sur France Info, Eric Dupond-Moretti. Le garde des Sceaux invite à distinguer «les parents qui sont en mesure, et qui ne le font pas, et puis la maman débordée». «Parmi les émeutiers, beaucoup, 60% d'entre eux, sont élevés par un seul parent, souvent leur maman d'ailleurs». Le ministre de la Justice prône toujours de la «fermeté» mais aussi de l'«humanité».

Des premières mesures sont attendues fin octobre.

France Info

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