Mort de Michel Delebarre, ancien maire de Dunkerque et ministre sous François Mitterrand<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
L’ancien maire de Dunkerque, Michel Delebarre, est mort à l’âge de 75 ans.
L’ancien maire de Dunkerque, Michel Delebarre, est mort à l’âge de 75 ans.
©Eric Feferberg / AFP

Disparition

L’ancien élu de Dunkerque, Michel Delebarre, est décédé à l’âge de 75 ans.

L’annonce de la mort de Michel Delebarre a été communiquée ce samedi 9 avril par les maires de Dunkerque et de Lille. Durant sa carrière politique, Michel Delebarre avait été ancien ministre socialiste, bras droit de Pierre Mauroy et député maire de Dunkerque.

« Michel Delebarre nous a quittés ce matin (...) Michel Delebarre aura mené de nombreux projets qui marquent encore notre quotidien », a indiqué le maire de Dunkerque, Patrice Vergriete, sur son compte Facebook, confirmant une information de La Voix du Nord.

La maire socialiste de Lille, Martine Aubry, a également confirmé ce décès auprès de l'AFP.

Né à Bailleul dans le Nord en avril 1946, il a fait son entrée en politique au côté de Pierre Mauroy, dont il a été le directeur de cabinet à la mairie de Lille puis à Matignon, avant d'être nommé ministre du Travail en 1984 à l'arrivée de Laurent Fabius comme Premier ministre. Michel Delebarre a occupé six autres portefeuilles ministériels jusqu'en 1993 (Affaires sociales et Emploi, Transports, Equipement ou encore le premier ministère de la Ville, sous Michel Rocard).

Michel Delebarre a été maire de Dunkerque de 1989 à 2014 et député pendant une douzaine d'années.

Il a également été  président du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais de 1998 à 2001.

Michel Delebarre avait été mis en examen en janvier 1997 dans l'affaire des écoutes de l'Elysée, en tant que directeur de cabinet de Pierre Mauroy et à ce titre responsable du groupement interministériel de contrôle (GIC), chargé des « interceptions de sécurité ». L'ancien ministre avait reconnu avoir autorisé certaines écoutes illégales. Il avait été condamné en 2005 mais dispensé de peine.

France Info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !