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Mort d'Hervé Gourdel : l'armée algérienne a arrêté deux personnes
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Du nouveau

Selon des informations d'Europe 1, ces deux individus pourraient appartenir au groupe terroriste "les Soldats du califat", responsable du kidnapping et de l'assassinat du randonneur français.

L'enquête concernant l'exécution d'Hervé Gourdel avance. Ce mardi, la justice algérienne indiquait avoir réussi à "identifier certains des membres du groupe terroriste auteurs de ce crime". Le parquet a requis des mandats d'arrêt à l'encontre des ravisseurs identifiés et une commission rogatoire pour "déterminer le lieu d'où a été postée la vidéo (de l'exécution) sur la Toile", avait précisé le ministre de la justice algérien, Tayeb Louh. A en croire des informations d'Europe 1, ce mercredi, une nouvelle étape a été franchie.

En effet, la radio de la rue François 1er indique que l'armée a arrêté deux personnes en Kabylie. Selon ses sources, ces individus "pourraient appartenir au groupe terroriste "les Soldats du califat", responsable du kidnapping et de l'assassinat d'Hervé Gourdel".  Ils ont été interpellés à la suite de combats entre militaires et djihadistes, près de Tikjda, en Algérie. Mais Europe 1 ajoute ne pas connaître "l'étendue de leur implication dans ce crime".

Ce mardi, l'un des accompagnateurs d'Hervé Gourdel avait pour la première fois témoigné. "Nous n’avons jamais pensé (ils étaient cinq à accompagner Hervé Gourdel) que du mal puisse nous arriver dans cette région" explique ce jeune homme de 23 ans, partageant avec la victime la passion de la randonnée. "Je connaissais Hervé Gourdel depuis janvier. Nous étions amis sur Facebook et nous partagions aussi la même passion pour la photographie. Il m'avait dit qu'il voulait venir escalader le mont Tikjda" raconte-t-il avant de revenir sur les conditions de son enlèvement et de sa mort. 

"Nous n’avons pas voulu abandonner notre ami, poursuit Oussama à "Echorouk". Nous avons supplié les terroristes de le relâcher, nous nous sommes accrochés avec eux pour les empêcher de le prendre en otage. Mais en vain, ils étaient plus forts et armés". 

lu sur Europe 1

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