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Morbihan : la manifestation dégénère après l’agression sexuelle d’une sexagénaire par un jeune migrant
©Reuters

En colère

Les manifestants ont déploré "la récupération politique de l'affaire".

Depuis le démantèlement de la "jungle" de Calais, la commune d'Arzon (Morbihan) a accueilli une dizaine de mineurs. Parmi eux, un adolescent soudanais âgé de 16 ans a récemment été mis en examen pour avoir agressé sexuellement une femme de 67 ans jeudi 10 novembre. 

Alors que la sexagénaire déchargeait ses courses devant chez son domicile, l'adolescent est venu s'adresser à elle en Anglais avant de lui donner plusieurs baisers. Le jeune homme lui aurait ensuite touché le sein avant de mimer une masturbation et de prendre la fuite, a expliqué François Touron, procureur de la République de Vannes. La victime "n'a pas eu peur" mais a tout de même porté plainte, a-t-il également déclaré, rappelant qu'"une main sur le sein c'est une agression sexuelle".

Demande d'expulsion de l'adolescent 

Depuis cette agression, les réseaux sociaux ont vu déferler de nombreux commentaires d'indignation et de colère de la part des internautes. Une manifestation a eu lieu dans la soirée du lundi 14 novembre devant le Centre d'accueil et d'orientation pour mineurs (CAOMI) de la ville, où réside le jeune agresseur. 

Une centaine de personnes demandait son expulsion. ISelon Ouest-France ils ont déploré "la récupération politique de l'affaire". De nombreux manifestants se sont déplacés exprès de Rennes (Ille-et-Vilaine) ou de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), souligne le quotidien régional. Ils insistaient sur le fait que les migrants "non rien à faire en France et en Europe".

Violences et gardes à vue

 Selon Ouest France, les manifestants ont "défoncé" le portail du CAOMI et ont essayer d'y entrer. Quelques personnes ont pu accéder au centre. Les gendarmes présents sur les lieux ont répliqué avec des tirs de gaz lacrymogène. Trois personnes ont été placées en garde à vue mais ont été relâchées par la suite.

"C'est l'apparition de migrants hilares au portail qui a entraîné la deuxième attaque, très violente" du bâtiment, a tweeté Nicolas Faure, porte-parole de l'association Libertés et Entraide (LiEn) qui avait appelé à manifester.

Lu sur Le Parisien

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