Morano à Sarkozy : "Tu vas te calmer un petit peu !"<!-- --> | Atlantico.fr
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Nadine Morano et Nicolas Sarkozy, alors en campagne pour la présidentielle en 2012.
Nadine Morano et Nicolas Sarkozy, alors en campagne pour la présidentielle en 2012.
©Reuters

Prise de bec

Le Canard Enchaîné révèle les détails de l'échange musclé entre le président de l'UMP et l'eurodéputée après avoir refusé un poste dans l'organigramme du parti.

La presse s'était déjà fait les choux gras la semaine dernière du refus de Nadine Morano de participer à la nouvelle organisation de l'UMP. Vexée qu'on ne lui offre "que" le poste de secrétaire nationale en charge de la formation professionnelle et de l'apprentissage, qu'elle considère comme un "déclassement, la député européenne s'était épanchée dans la presse. Elle y expliquait que "l'UMP court au claquage" au vu des personnes présentes dans la direction du parti.

Ce mercredi, c'est le Canard enchainé, féru des accrochages au sein de l'UMP, qui en remet une couche. Selon l'hebdomadaire satirique, qui rapporte les coulisses de la vive discussion entre Nadine Morano et Nicolas Sarkozy le ton serait monté. Le 9 décembre, les deux se trouvent dans le bureau du nouveau président de l'UMP. L'ancienne ministre refuse tout net le poste qu'on vient de lui proposer. "Quoi? Tu me dis non! ", lui rétorque Nicolas Sarkozy. Cash, Nadine Morano l'assène d'un "Tu vas te calmer un petit peu!"

L'échange se poursuit alors à l'abri des regards des collaborateurs de l'UMP mais pas de leurs oreilles. "Tu te rends compte?, explose l'ancien chef de l'Etat. Comment tu me parles alors que j'ai tout fait pour toi? Je t'ai nommée ministre contre tous les connards qui ne voulaient pas que tu entres au gouvernement. Je me suis battu pour que tu sois tête de liste aux européennes dans l'Est. Tu sais, il y en a beaucoup qui ne t'aiment pas, à l'UMP." Là encore Nadine Morano ne se démonte pas : "Et toi tu crois que tout le monde t'aime à l'UMP? Moi, en plus je suis détestée par ceux qui me reprochent de te soutenir. Ca double ma peine."

Lu sur BFMTV

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