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Mitterrand avait demandé à Charasse de "faire le nécessaire" si sa maladie empirait
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Révélations

Dans une interview à Charles parue ce mercredi, l'ex-ministre raconte que l'ancien président lui avait demandé de "faire le nécessaire". "Ce qui voulait dire : pour me mettre une balle dans la tête ou me faire une piqûre" dit Charasse.

Michel Charasse a toujours été un intime de François Mitterrand. Il l'a même accompagné jusqu'au bout. A l'occasion des 20 ans de la mort de l'ancien président de la République, l'ex-ministre s'est donc livré à quelques confidences. Dans Charles qui paraît ce mercredi, le socialiste raconte notamment que l'ex-chef de l'État, alors malade, lui avait demandé de "faire le nécessaire" si sa maladie empirait. Et Charasse s'empresse de traduire : "ce qui voulait dire, 'pour me mettre une balle dans la tête ou me faire une piqûre'. Je ne sais pas faire les piqûres et je ne me voyais pas lui mettre une balle dans la tête".

Puis Michel Charasse explique qu'il possède une arme dans son bureau du Conseil constitutionnel. "Oui, j'ai un port d'arme". L'ancien ministre le prouve en allant la chercher dans son coffre. La journaliste lui demande alors s'il l'avait déjà à l'Élysée. "Bien sûr", et, selon lui, le président Mitterrand était au courant.

Dans ce numéro du magazine, on apprend également aussi qui est l'auteur des "Mémoires de Baltique" du nom de la chienne de François Mitterrand, dont le premier tome a été publié deux mois après la mort du président. Il s'agit de Patrick Girard, un collaborateur de Georges-Marc Benamou, auteur d'un livre sur les derniers mois de l'ex-chef de l'Etat. 

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