Mistral : la France remboursera la Russie si la livraison n'a pas lieu, assure François Hollande <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
La France et la Russie avaient conclu la livraison de deux navires Mistral pour 1,2 milliard d'euros.
La France et la Russie avaient conclu la livraison de deux navires Mistral pour 1,2 milliard d'euros.
©Reuters

Contrat

Jeudi 16 avril, Vladimir Poutine avait ouvertement fait savoir que la Russie comptait être remboursée par la France des sommes déjà versées pour le contrat conclu au mois de juin 2011.

Lors d'une conférence de presse commune avec son homologue ukrainien Petro Porochenko, le chef de l'Etat a affirmé ce mercredi que la France remboursera la Russie si l'annulation de la livraison des deux navires de guerre Mistral venait à se confirmer.

"Nous évoquerons toutes les hypothèses et, pour l'instant, je l'ai dit, la livraison du Mistral n'est pas possible (...) Si les bateaux ne sont pas livrés, je ne vois pas comment ils peuvent être payés, c'est quand même un principe assez simple.  De ce point de vue-là, avec le président Poutine, nous sommes parfaitement au clair (...) et donc, selon les différentes hypothèses, vous aurez paiement ou remboursement" a déclaré François Hollande.

Jeudi 16 avril, Vladimir Poutine avait ouvertement fait savoir que la Russie comptait être remboursée par la France des sommes déjà versées pour le contrat conclu au mois de juin 2011, alors que Nicolas Sarkozy était encore à l'Elysée. François Hollande avait assuré quelques jours plus tard que Paris et Moscou s'employaient à "négocier pour trouver une solution de sortie de crise".

En raison du rôle de la Russie dans la crise ukrainienne, la France avait décidé en 2014 de suspendre la livraison du premier navire Mistral, et ce pour une durée indéterminée. La France et la Russie avaient conclu la livraison de deux navires Mistral pour 1,2 milliard d'euros.

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !