Migrants : Un nouveau naufrage en Méditerranée aurait fait 500 morts<!-- --> | Atlantico.fr
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Reconstitution, à l'occasion d'une marche pour la paix à Malaga en Espagne le 27 février 2016, d'un naufrage de bateau de migrants, près d'une poupée représentant la mort tragique du petit syrien Aylan Kurdi, échoué sur les côtes de Turquie.
Reconstitution, à l'occasion d'une marche pour la paix à Malaga en Espagne le 27 février 2016, d'un naufrage de bateau de migrants, près d'une poupée représentant la mort tragique du petit syrien Aylan Kurdi, échoué sur les côtes de Turquie.
©REUTERS/Jon Nazca

Naufrage

Le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) de l'ONU redoute ce chiffre depuis mercredi 20 avril, depuis le témoignage d'un groupe de survivants d'un naufrage au Sud de la Méditerranée, arrivés en Grèce dimanche dernier.

Dimanche 17 avril, 41 migrants, dont 3 femmes et un petit garçon de 3 ans, débarquent sur les côtes Grecques. Leur témoignage : "jusqu’à 500 personnes pourraient avoir perdu la vie quand un bateau a sombré à une localisation inconnue entre la Libye et l’Italie", a indiqué le HCR dans un communiqué, mercredi soir.

Le drame aurait eu lieu lors d'un transfert. Le petit bateau des survivants serait parti de Tobrouk, en Lybie ou d'Egypte, selon les sources. A mi-parcours, on les aurait conduit vers une plus grosse embarcation, comptant déjà plus centaines de passagers. C'est cette embarcation qui aurait alors chaviré, envoyant par-dessus bord plusieurs centaines de personnes.

"Les gens ont essayé de traverser à plusieurs en même temps, le bateau a perdu l’équilibre, puis a basculé", raconte l’un des rescapés à la chaîne Al-Jazeera. Après avoir dérivé pendant trois jours, les 41 survivants somaliens, éthiopiens, égyptiens et soudanais auraient été sauvés samedi 16 avril par un navire philippin. Leur escale : Kalamata, au sud de la Grèce.

Si les Nations unies craignent un nouvel alourdissement du bilan des victimes des flux migratoires vers l'Europe, le flou plane toujours sur ce dernier accident mortel.

Pour le moment, les premières confirmations n'émanent que des autorités somaliennes, qui se fondent sur les témoignages de proches de victimes. Toutefois, les autorités grecques et italiennes (le HCR étant basé à Rome) n'ont pas encore confirmé le naufrage.

Interrogées par nos confrères du journal Le Monde, l’agence de surveillance des frontières Frontex et la mission militaire de surveillance en mer Sophia affirment ne disposer "d'aucun élément" provenant de leurs navires, chargés de surveiller les embarcations potentielles de migrants en provenance de Libye.

En forte progression depuis quelques semaines, comme l'an dernier à la même période, les départs de Libye et d'Égypte, pourraient être assombris de la mort ou de la disparition de plus de 1 250 réfugiés cette année en Méditerranée, selon le HCR. Le gouvernement italien craint aussi que l'accord entre l'Europe et la Turquie afin de couper la route des Balkans n'oblige les migrants à emprunter davantage l'itinéraire dangereux en haute mer Méditerranéenne depuis les côtes Lybiennes.

A LIRE AUSSI : Premiers retours de migrants dans le cadre de l'accord UE-Turquie : est-ce que ça marche ?

Lu sur Le Monde

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