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Migrants : "Je ne veux plus personne dans les rues, dans les bois" lance Emmanuel Macron
©EMMANUEL DUNAND / AFP

Prise de parole

Le chef de l'Etat était ce vendredi à Orléans, pour une cérémonie de naturalisation de trois personnes.

Il y a quelques semaines, à Calais, Gérard Collomb avait évoqué le risque "d’appel d’air" et plaidé pour une "grande fermeté" concernant les flux migratoires. Ce jeudi, à la préfecture d’Orléans, Emmanuel Macron a tenu un discours sensiblement différent. Alors qu’il participait à une cérémonie de naturalisation de trois personnes, il a promis de meilleures conditions d'accueil pour les migrants en France, regrettant le manque de places d'hébergement et "les conditions d'accueil indignes".

"D'ici la fin de l'année, je ne veux plus personne dans les rues, dans les bois", a-t-il affirmé. "La première bataille : loger tout le monde dignement. Je veux partout des hébergements d'urgence. Je ne veux plus de femmes et hommes dans les rues", plaidant pour un traitement administratif du cas de chacun "dès la première minute". Le chef de l'Etat a cependant fait une distinction claire entre les demandeurs d'asile et les migrants économiques : "Il n'existe pas le pays qui peut accueillir tous les migrants économiques."

"Aujourd'hui, le défi de l'Europe, c'est de tout faire pour se protéger et savoir accueillir celles et ceux que nous devons accueillir parce que leur vie est en danger, parce que ce sont des combattants de la liberté" a lancé le président de la République. Il a également affirmé vouloir "créer dès cet été en Libye des hotspots (centres d'examen) afin d'éviter aux gens de prendre des risques fous alors qu'ils ne sont pas tous éligibles à l'asile. Je compte le faire dès cet été".

Lu sur Le Télégramme

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