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Migrants : "je ne suis pas hostile à ce qu'on les répartisse sur le territoire" affirme Alain Juppé
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Prise de distance

Le maire de Bordeaux était l'invité de France Info et en a profité pour dénoncer les accords du Touquet, signés par Nicolas Sarkozy.

Alain Juppé continue sa campagne pour la primaire loin des discours guerriers de Nicolas Sarkozy. Assumant son projet "d'identité heureuse", le maire de Bordeaux n'hésite pas à se démarquer de son parti sur plusieurs sujets.

La crise des migrants : "Il faut remettre en cause les accords du Touquet, signés en 2003" affirme le maire de Bordeaux. Ce traité, signé par le ministre de l'Intérieur de l'époqu,e Nicolas Sarkozy, qui implique que les contrôles et les maintiens à la frontière des illégaux se déroulent davantage en France, qu'au Royaume-Uni. Nicolas Sarkozy n'a pas formellement remis en cause ces accords. En revanche, Alain Juppé se situe sur la même ligne concernant le tri des migrants. "Il faut distinguer ceux qui sont en situation illégale, et qu'il faut raccompagner chez eux."

"Ceux qui sont demandeurs d'asile, (...) je ne suis pas hostile à ce qu'on les répartisse sur le territoire, en accord avec les maires et sur de petites unités sous le contrôle de l'État" a-t-il néanmoins souligné, en opposition avec les propos de nombreux Républicains, à commencer par le président du parti Laurent Wauquiez.

L'identité heureuse : "L'identité heureuse ce n'est pas un constat, je suis parfaitement conscient des difficultés du temps présent. (...) Jamais je ne me présenterai pour dire aux Français : 'demain sera pire qu'aujourd'hui'. Je veux leur redonner espoir et confiance, et fierté de vivre ensemble."

Le thème de l'islam : "Assez d'amalgames, assez de frénésie", a martelé Alain Juppé aui "n'accepte pas l'hystérie déraisonnable sur cette question de la relation avec les musulmans (…) Il y a en France des musulmans qui respectent les lois de la République, qui sont prêts à accepter notre conception de la laïcité et avec eux, il faut conclure une sorte de pacte national qui fixe les règles du jeu. Ceux qui n'acceptent pas sont nombreux et contre cela il faut mener une lutte sans merci."

La suppression de l'ISF : c'est un impôt qui fait fuir l'argent des Français qui ont de l'argent. Il y a des Français qui souffrent et il y a des Français qui ont de l'argent, et où est-ce qu'ils le placent ? A Genève, à Bruxelles, à Londres où dans la Silicon Valley, parce qu'aujourd'hui la taxation du capital est devenue confiscatoire. Cela fait fuir des dizaines de milliards". Sa méthode pour le plein emploi ? Il faut "remettre l'entreprise au cœur des politiques de l'emploi en allégeant les charges, en simplifiant les réglementations, en assouplissant le droit du travail et en faisant de l'entreprise le vrai lieu du dialogue social."

Lu sur FranceInfo

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