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Michel Sapin à Bruxelles pour défendre le plan de stabilité de la France
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Ce lundi, le nouveau ministre des Finances rencontrera pour la première fois ses homologues de la zone euro. Cette réunion coïncide avec la publication des nouvelles prévisions économiques de la Commission européenne.

Michel Sapin part en croisade. Ce lundi, à Bruxelles, à l’occasion de sa première réunion avec ses homologues de la zone euro, le nouveau ministre des Finances va défendre la stratégie de la France. Cette dernière s’est engagée à ramener son déficit à 3% du PIB l'an prochain, au prix d'importantes économies. Cette réunion coïncide avec la publication des nouvelles prévisions économiques de la Commission européenne. Jusqu'ici, la Commission tablait sur un déficit français de 4% cette année et de 3,9% en 2015, bien loin du retour sous la barre des 3% promis par le gouvernement. En revanche, conformément aux estimations actuelles de ce dernier, elle envisageait une croissance en hausse de 1,0% en 2014 puis de 1,7% en 2015.

Les chiffres publiés ce lundi devraient montrer une "amélioration profonde" de la situation économique de la France, a estimé mercredi Michel Sapin. Toutefois, ils ne prendront pas en compte les dernières décisions de Paris comme le pacte de responsabilité. Ce dernier prévoit notamment la suppression de 30 milliards d'euros de cotisations patronales d'ici à 2017, avec l'objectif de relancer l'emploi. La France, qui avait jusqu’à fin avril pour envoyer à Bruxelles son programme de stabilité, devrait finalement le faire ce mercredi. 

Ainsi, faute d'avoir tous les détails du programme instauré par le gouvernement français, la Commission devra donc se contenter ce lundi d'une première évaluation du vaste plan d'économies de l'Hexagone, de faire un point sur les réformes en cours et estimer si la stratégie de la France est crédible, notamment en matière de réduction du déficit budgétaire. Le pays, sous surveillance étroite de Bruxelles, s'est engagé à ramener son déficit à 3% en 2015, après avoir déjà bénéficié de deux reports pour atteindre cet objectif.

Des rumeurs, démenties par le gouvernement, font également état de discussions entre la France et la Commission pour l'obtention d'un nouveau délai. François Hollande a en effet laissé entendre qu'il n'était pas question de "fragiliser" la croissance et que l'effort budgétaire pourrait gripper l'activité.

Lu sur L'Union.presse

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