Michel Houellebecq islamophobe ? "Probablement, oui, mais le mot phobie signifie peur plutôt que haine" dit-il<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Michel Houellebecq islamophobe ? "Probablement, oui, mais le mot phobie signifie peur plutôt que haine" dit-il
©Reuters

Sans langue de bois

A l'occasion de sa tournée au Royaume-Uni pour la traduction de son livre "Soumission", l'auteur a fait cette déclaration au Gardian.

"Etes vous islamophobe ?" demande la journaliste du Guardian à Michel Houellebecq. "Oui, probablement. Tout le monde peu avoir peur" lance-t-il. "Vous êtes probablement islamophobe ?" reprend Angelique Chrisafis. "Probablement, oui mais il précise que le mot 'phobie' signifie peur plutôt que haine" rétorque l'auteur. Cet échange qui risque de faire du bruit en France a eu lieu au Royaume-Uni lors de la tournée promotionnelle de l'écrivain à l'occasion de la sortie de son livre traduit "Soumission".

Interrogé aussi sur les événements de janvier en France, Houellebecq a reconnu que même si les terroristes sont très peu nombreux, "des gens très peu nombreux peuvent avoir un puissant effet. Ce sont souvent les minorités les plus résolues qui font l'Histoire". Pour lui, l'islam dans la littérature et les médias est devenu "obsessionnel". L'auteur affirme mêm que son livre fait partie de cette tendance "mais je ne ressens pas le besoin de m'excuser". "Il est impossible d'augmenter la proportion qu'occupe déjà l'islam dans les informations. Nous sommes déjà presque à 100%" indique-t-il également. 

De nouvelles déclarations qui risquent encore de faire polémique. Lors de la sortie de "Soumission", il s'était justifié indiquant à de nombreuses reprises qu'il ne s'agissait pas d'un livre "islamophobe".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !