Messe de Noël : le pape Benoît XVI condamne le refus de Dieu et la violence religieuse<!-- --> | Atlantico.fr
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Lors de la célèbration de Noël, lundi 24 décembre, Benoît XVI a défini toute violence au nom de Dieu comme une "maladie" de la religion.
Lors de la célèbration de Noël, lundi 24 décembre, Benoît XVI a défini toute violence au nom de Dieu comme une "maladie" de la religion.
©Reuters

Amen

Le souverain pontife a demandé aux croyants comme aux non-croyants de laisser une place à Dieu dans le monde moderne.

Le pape Benoît XVI a célébré lundi la huitième messe de Noël de son pontificat en la basilique Saint-Pierre de Rome et a mis l'accent au cours de son homélie sur la difficulté pour les fidèles comme pour les non-croyants de laisser une place à Dieu dans le monde moderne. Le pape, qui exerce son autorité spirituelle sur 1,2 milliard de catholiques à travers le monde et a célébré la messe de Noël devant 10 000 fidèles, a regretté que le rythme auquel fonctionnent les sociétés contemporaines rende le rapport à Dieu de plus en plus difficile.

"Avons-nous du temps et de la place pour Lui ?" a demandé Benoît XVI. "Plus vite nous pouvons aller, plus les appareils qui nous permettent de gagner du temps deviennent efficaces, le moins de temps nous avons", a-t-il ajouté. "Et Dieu ? La question de Dieu ne paraît jamais urgente." "Même dans nos sentiments et nos désirs, il n'y a plus de place pour Lui, a regretté le souverain pontife. Nous nous désirons nous-mêmes. Nous désirons ce que nous pouvons atteindre, nous désirons un bonheur à notre portée, nous désirons que nos projets et nos desseins réussissent. Nous sommes si pleins de nous-mêmes qu'il n'y a plus de place pour Dieu."

Plus tôt dans la journée, Benoît XVI était apparu à la fenêtre des appartements, dans la cité du Vatican, et avait allumé une bougie pour la paix. Le pape a demandé aux fidèles de prier pour la paix entre Israéliens et Palestiniens et plus largement pour les personnes qui "vivent et souffrent" en Terre sainte, les lieux où a vécu le Christ, dans l'actuel Moyen-Orient, en Israël, au Liban, en Jordanie et en Égypte. "Que les chrétiens et les musulmans puissent bâtir côte à côte leurs pays, dans la paix de Dieu", a-t-il déclaré.  

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