Médicaments en ligne : l'Autorité de la concurrence veut en élargir la vente<!-- --> | Atlantico.fr
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L'Autorité de la concurrence juge l'arrêté du gouvernement sur la vente de médicaments en ligne trop restrictif.
L'Autorité de la concurrence juge l'arrêté du gouvernement sur la vente de médicaments en ligne trop restrictif.
©Reuters

Web médical

L'Autorité a jugé trop restrictif l'arrêté du gouvernement sur la vente de médicaments sur internet.

L'Autorité de la concurrence se prononce contre le gouvernement. L'Autorité a en effet publié ce mercredi un avis défavorable sur le projet d'arrêté du gouvernement sur la vente de médicaments sur internet. Pour rappel, une directive européenne datant de l'année 2011 qui permet la vente de médicaments en ligne laisse toutefois les États libre de l'encadrer.

L'Autorité a notamment expliqué dans un communiqué que les dispositions "restrictives de concurrence" visent "à limiter le développement de la vente en ligne de médicaments par les pharmaciens français, voire même à dissuader ces derniers d'utiliser ce canal de vente" ajoutant qu'"il serait regrettable de marginaliser les officines françaises en les privant d'opportunités nouvelles de développement, alors que leurs concurrentes établies dans d'autres États membres en bénéficieraient, y compris en servant la demande française".

L'Autorité de la concurrence explique également que "s'il était adopté en l'état", le projet d'arrêté du gouvernement "aurait pour conséquence de brider toute initiative commerciale en termes de prix, de gammes de produits et de services nouveaux et de priver le patient-consommateur des avantages liés à la dématérialisation des ventes".

Quelles solutions proposent donc l'Autorité ? Tout simplement que "la vente en ligne ne soit pas limitée aux seuls médicaments que le pharmacien est autorisé à présenter en accès direct au public, mais soit élargie à l'ensemble des médicaments non soumis à prescription".

Quant aux "prix de vente sur internet avec ceux pratiqués en officine", l'Autorité se dit contre expliquant que "la vente sur Internet est un vecteur de la concurrence par le prix, qui doit bénéficier au pouvoir d'achat du consommateur ou du patient, tout en permettant aux pharmaciens de développer leurs ventes".

Lu sur Le Parisien.fr

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