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Mediapart enquête sur les "folies" d'Aquilino Morelle, qui leur répond via Facebook
©Reuters

Ça chauffe

Selon le site, le conseiller aurait "beaucoup menti et beaucoup omis" notamment sur ses liens avec les laboratoires pharmaceutiques et "son goût du luxe". Ce dernier leur a répondu cet après-midi.

>> MISE A JOUR. Aquilino Morelle a démissionné ce vendredi, toutes les informations

L'attaque est violente. Mediapart a en effet publié ce jeudi une enquête sur Aquilino Morelle, l'un des conseillers de François Hollande. Titré "Les folies du conseiller de François Hollande", le site d’investigation explique avoir mené l'enquête durant six semaines. Et visiblement, le résultat vaut le détour. Mediapart écrit que le nouvel homme influent à l'Elysée aurait "beaucoup menti et beaucoup omis". Selon le site, Aquilino Morelle, qui " a l’image d’un médecin intègre, adversaire de l’industrie pharmaceutique depuis son rapport sur le Mediator", aurait travaillé "en cachette pour des laboratoires pharmaceutiques, y compris à une époque où il était censé les contrôler".

Mediapart accuse le conseiller de se comporter "comme un petit marquis au Palais de l’Elysée où il abuse des privilèges de la République". L'homme posséderait notamment "30 paires de souliers de luxe faites sur-mesure" et  aurait "fait privatiser un salon de l’hôtel Marigny afin de se faire cirer les chaussures seul au milieu de cette pièce toute en dorure". Le Point a d'ailleurs retrouvé la trace de ce "cireur de pompes" et a fait un papier sur son sujet : après publication de celui-ci, le conseiller l'aurait rappelé pour lui signifier qu'il n'avait "qu'une douzaine" de paires... et qu'il  n'avait plus à compter M. Morelle comme un de ses clients, selon son témoignage.

Aquilino Morelle a indiqué à nos confrères que ces "affirmations dénuées de tout fondement visent uniquement à me salir". Mais Mediapart insiste disant que le conseiller, "connu pour sa plume aiguisée " aurait "longtemps fait écrire ses discours par d’autres". "Toute l’année 2012", il se serait ainsi « attribué les mérites de discours écrits par Paul Bernard". François Hollande s’en serait aperçu, réprimant alors son conseiller...

Résultat : le conseiller a répondu, ce jeudi après-midi, sur sa page Facebook : "Je suis suffisamment au fait de la vie politique pour ne pas m’émouvoir de la charge dont je viens d’être l’objet. Je veux néanmoins apporter ici des réponses précises à ces allégations" explique-t-il, avant de développer. A noter que, selon le journaliste de Mediapart à l'origine de cette enquête, la réplique sur Facebook n'a pas été précédée d'une demande de "droit de réponse" à proprement parler sur le site du pure player.

Lu sur Mediapart

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