Medef : Parisot veut réformer les statuts pour garder son poste<!-- --> | Atlantico.fr
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Laurence Parisot souhaite rester à la tête du Medef
Laurence Parisot souhaite rester à la tête du Medef
©Reuters

Hold-up

La présidente de l’organisation patronale, qui doit quitter son poste en juillet, va proposer lundi de réformer les statuts du Medef, alors qu'un accord vient finalement d'être conclu entre les partenaires sociaux sur la réforme du marché du travail.

Laurence Parisot lance l'offensive. La présidente du Medef qui voit son mandat s'achever en juillet prochain va proposer de réviser les statuts de l'organisation patronale afin de pouvoir prolonger son règne. Avant de lancer sa stratégie, la patronne des patrons a tout de même attendu que le dossier explosif sur la réforme du marché du travail soit conclu par un accord entre les différents partenaires sociaux.

D'aprèsLe Parisien, Laurence Parisot "s'est mise en ordre de marche pour pouvoir rester à la tête de l'organisation patronale au-delà de ce que prévoient les textes", à savoir "un premier mandat de cinq ans pouvant être renouvelé une fois pour un second mandat de trois ans". Laurence Parisot achève justement ce second mandat de trois ans. Elle doit donc théoriquement quitter son poste en juillet prochain."Elle souhaite que le conseil exécutif planche sur une modification de la durée de ces mandats", précise le Parisien. Mais "officiellement, la question d'un troisième mandat ne sera pas abordée directement".

"Putsch", "coup d'état" estiment ces opposants

Dans le même mouvement, Laurence Parisot suggère au Medef de repousser un peu l’âge limite pour siéger dans les instances dirigeantes de l’organisation, actuellement fixée à 65 ans. Une extension logique, plaide-t-elle, au moment où le Medef défend la nécessité d’allonger la durée du travail en repoussant l’âge de départ à la retraite.Née en 1959, Laurence Parisot ne serait évidemment pas concernée par cette disposition, mais le recul de l’âge limite lui permettrait de conserver à ses côtés les membres des instances dirigeantes de l’organisation qui la soutiennent.

Un pari osé que ne manquent pas de relever ces opposants. Cependant, les principales fédérations professionnelles, y voient une "tentative de putsch", selon Challenges. Pour Jean-Claude Volot, "c'est un coup d'Etat", a déclaré cet ancien médiateur de la sous-traitance et candidat déclaré à la succession de Laurence Parisot. La partie est donc loin d’être gagnée.

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