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Martine Aubry estime que la gauche a besoin de "résultats" et se dit "prête au débat" avec Manuel Valls
©Reuters

Parole d'une "amie"

Invitée de la radio RTL ce jeudi matin, la maire de Lille est revenue sur sa tribune très critique contre François Hollande et son Premier ministre.

Invitée de la radio RTL ce jeudi matin, Martine Aubry a voulu s’expliquer sur sa tribune au vitriol, publiée dans Le Monde, contre le couple exécutif et la loi El Khomri sur la réforme du Code du travail. "Je suis heureuse de signer cette tribune avec des hommes et des femmes de gauche très différents, a-t-elle indiqué. "Ce ne sont pas des frondeurs mais des progressistes pour notre pays qui a tant d'atouts". "Ce n'est pas agréable de parler aussi fortement à des amis, parce que ce sont des amis au gouvernement", a ensuite confié l'ancienne Première secrétaire du Parti socialiste. "Nous sommes la gauche progressiste. Nous voulons changer les choses."

Selon la maire de Lille, "pour que la gauche ait une chance de gagner, il faut des résultats". "Si on ne redresse pas les choses sur la croissance, sur l'emploi, si on fait cette loi, la gauche va perdre. Il faut préparer l'avenir". Interrogée sur une potentielle ambition pour l'élection présidentielle de 2017, l'élu socialiste a martelé que ce n'était "pas son projet".

Très critique concernant les mesures du projet de loi El Khomri, Martine Aubry estime que ces dernières renvoient aux revendications du patronat dans la période 1996-1997. "Je retrouve dans cette loi les vieilles recettes, non pas du Medef, mais du CNPF" a-t-elle indiqué.

La maire de Lille a également confié avoir "lu le blog de Manuel Valls (sur le projet de loi sur le travai; ndlrl)" et être "prête au débat avec lui". Selon elle, "il y a beaucoup de contre-vérités et de méconnaissances. Bien sûr, il y a des améliorations à faire. Je ne dis pas du tout qu'il ne faut rien faire. J'ai fait des propositions, y compris sur cette question des licenciements, mais on ne me fera pas croire qu'on rendra les entreprises plus compétitives en fragilisant les salariés."

A LIRE AUSSI : Martine Aubry a-t-elle tué Manuel Valls, la gauche ou... personne (car tout le monde s'en fiche au final...) ?

Lu sur RTL

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