Marseille : « En aucun cas je n’en voudrai à l’ensemble des policiers », confie Hedi, blessé lors des émeutes<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Justice
Hedi, le jeune homme qui accuse des policiers de la Bac de Marseille de l'avoir violenté et laissé pour mort, s’est confié sur BFMTV.
Hedi, le jeune homme qui accuse des policiers de la Bac de Marseille de l'avoir violenté et laissé pour mort, s’est confié sur BFMTV.
©Valery HACHE / AFP

BAC

Hedi, 22 ans, accuse des policiers de la Bac de Marseille de l'avoir violenté et laissé pour mort dans la nuit du 1er au 2 juillet, lors des émeutes.

Le jeune homme de 22 ans qui accuse des policiers de la Bac de Marseille de l'avoir violenté et laissé pour mort s’est confié sur BFMTV ce lundi. Après avoir été victime d’un tir de LBD ce soir-là, Hedi s’est vu retirer une partie de son crâne, une intervention nécessaire pour le sauver. Il affirme avoir été roué de coups, après le tir de LBD, par plusieurs policiers dans la nuit du 1er au 2 juillet. Hedi a perdu peut-être définitivement l’usage d’un œil après trois opérations et une en attente.

Interrogé ce lundi 31 juillet par BFMTV sur son regard sur les policiers, Hedi a déclaré ne pas tenir pour responsable la police dans son ensemble.

« J’en veux à ce groupe d’individus », a-t-il indiqué, pointant « certains moutons noirs qu'il faut éloigner du troupeau ».

Hedi a tenu à rappeler « l’importance » de la fonction policière en France où il indique « se sentir quand même en sécurité ».

Quatre membres de la Brigade anticriminalité de Marseille ont été mis en examen dans ce dossier pour violences en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique avec usage ou menace d'une arme ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à huit jours.

« Je me repose sur la justice, je sais qu'elle va faire son travail, j'ai confiance en elle », a ajouté le jeune homme, qui était serveur.

Il regrette n'avoir reçu « à ce jour aucun soutien de l'Etat ».

Jeudi matin, la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence doit étudier l’appel formé par le policier de la BAC, qui a contesté son placement en détention provisoire. Les trois autres policiers mis en examen ont été placés sous contrôle judiciaire.

Ce placement en détention provisoire, qui suit celle du policier qui avait tué Nahel, 17 ans, à Nanterre le 27 juin, a déclenché un mouvement de protestation dans la police.

BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !