Manuel Valls sur les émeutes à Sarcelles et Barbès : "des groupes extrémistes profitent pour surfer sur l'antisémitisme et la haine"<!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls reste ferme
Manuel Valls reste ferme
©Reuters

Analyse

Le Premier ministre s'est confié au Parisien ce mardi matin après les violences du week-end dernier.

Manuel Valls n'a pas l'intention de reculer, ni de se confondre en excuses. Dans une interview publiée ce mardi matin au Parisien, le Premier ministre revient sur les interdictions de manifester. Et justifie l'annulation de certaines d'entre elles. "Je trouve que l'on marche sur la tête ! C'est la violence, avec des slogans, des actes dont le caractère antisémite ne fait aucun doute, qui a justifié l'interdiction. Ce n'est pas l'interdiction qui a provoqué la violence. Le ministre de l'Intérieur a donc eu raison. Dans notre pays, la liberté de manifester est un droit fondamental, mais le droit de manifester, ce n'est à aucun moment le droit de casser ou d'attiser la haine" énonce-t-il fermement.

Pour lui, la question n'est pas celle de l'interdiction qui "est secondaire et procède du cas par cas". "Pour mercredi, la préfecture, après un examen précis, a estimé que la manifestation pouvait se tenir. Le parcours a été discuté et des gages de sécurité ont été donnés par les organisateurs de cette manifestation, plus responsables cette fois-ci. La responsabilité de chacun, c'est de porter un message d'apaisement" explique-t-il ensuite.

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Puis il défend le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, cible de nombreuses critiques. "Oui, la préfecture, en lien avec le ministère de l'Intérieur, a pris les décisions qui s'imposaient. Si nous n'avions pas pris ces mesures, les conséquences auraient été bien plus graves" dit le Premier ministre avant de lancer un appel à la "responsabilité" de tous pour "apaiser" les tensions. 

Enfin, Manuel Valls indique que certains manifestants viennent seulement dans les rassemblements pour "casser". "La grande majorité des manifestants défile pour des motifs légitimes (...) mais dans ces manifestations, il y a aussi une minorité de forces radicales qui profitent de la situation. Il y a des réseaux, des groupes extrémistes qui en profitent pour surfer sur l'antisémitisme et la haine. Ils utilisent ces manifestations pour alimenter le désordre". Un désordre auquel il entend bien remédier. 

Lu sur Le Parisien

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