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Manuel Valls regrette la position de Nicolas Sarkozy : "c'est une faute morale et politique"
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Opposition de style

Sur RTL ce lundi matin, le Premier ministre a fait le bilan de ce premier tour des départementales et a attaqué l'ancien président de la République.

Manuel Valls avait la mine des mauvais jours ce lundi matin sur RTL. Agacé à plusieurs reprises par les questions d'Yves Calvi et de Jean-Michel Apathie, le Premier ministre a malgré tout voulu croire en les chances de la gauche au second tour des élections départementales et a relativisé la défaite de son camp. "Nous sommes éliminés dans environ 500 départements environ. Car il n'y a pas eu de rassemblement. Maintenant, ce qui compte c'est de se rassembler autour du candidat de gauche" a expliqué Valls.

Puis comme depuis de nombreux jours, le Premier ministre a attaqué le Front national mais aussi Nicolas Sarkozy. "Le combat contre le FN continue. Je ne voulais pas que le FN soit la 1ere force politique du pays. Il continue sa progression, il faut le combattre car ses solutions ruineraient notre pays. Il faut être efficace en appelant à voter pour le candidat républicain" a-t-il indiqué avant de tancer la position du "ni-ni" du président de l'UMP. "Je regrette la position de Nicolas Sarkozy, c'est une faute morale et politique" a-t-il souligné. 

Manuel Valls a souhaité rester positif pour la gauche. "Ce second tour se joue dans chaque département et chaque canton. Il faut se battre et je suis convaincu qu'ils vont être engagés pour défendre les départements. Il faut encore se mobiliser. S'il n'y avait pas eu de mobilisation au premier tour, cela aurait été une défaite catastrophique" a lancé le Premier ministre. 

Interrogé sur le message que les électeurs ont envoyé au PS et à la gauche, le chef du gouvernement a donné sa vision des choses. "Il faut être à l'écoute des citoyens. Il y a un rejet de la représentation politique dans ce pays. (...)  Il faut continuer dans cette voie, continuer notre politique dans bien des secteurs. Je veux faire la démonstrattion que l'action politique sert à quelque chose. Les indicateurs économiques montrent que nous sommes sur le bon chemin même si nos concitoyens ne le voient pas forcément" a-t-il expliqué.

Enfin, Manuel Valls a soutenu qu'il ne démissionnerait pas. "Je vais continuer ma mission au sein de ce gouvernement. Mon autorité, je ne sais pas si elle est renforcée, mais cela me donne de la force. (...) Je me bats, continuons. Je continue mon engagement" a terminé le Premier ministre.

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