Confiance
Manuel Valls obtient la confiance de l'Assemblée et réaffirme qu'il mènera la même politique "jusqu'au bout"
Le Premier ministre s'est exprimé devant les députés avant le vote en fin d'après-midi. Il a fait des annonces concernant le minimum vieillesse, les petites retraites et les impôts.
- Manuel Valls a prononcé son discours de politique générale ce mardi. Il obtient la confiance avec 269 voix contre 245.
- "Reformer ce n'est pas casser. Il n'y aura pas de remise en cause des 35 heures" a notamment dit le Premier ministre
- "Personne au patronat ne doit prendre le risque d'affaiblir l'indispensable dialogue social qui est la marque du quinquennat"
- 32 députés socialistes + MRC se sont abstenus
- Le Premier ministre sera au JT de 20h de TF1
20h50 : Retrouvez les principales annonces de Manuel Valls au JT de TF1
Petites retraites, minimum vieillesse... : voici la synthèse des moments forts du passage du Premier ministre sur TF1 ce mardi soir.
20h30 : Alain Juppé sceptique face aux interventions du Premier ministre
Le discours du Premier ministre est un discours pour rien face à la situation tout à fait calamiteuse dans laquelle se trouve le pays 1/2
— Alain Juppé (@alainjuppe) September 16, 2014
20h10 : Manuel Valls est au JT de TF1 et conserve la même direction qu'après son premier discours de politique générale
>> LIVE. Manuel Valls sur TF1 : "Il y a non seulement une majorité, mais il n'y a pas de majorité alternative" #dpg#Votedeconfiance
— Atlantico (@atlantico_fr) September 16, 2014
19h40 : Le gouvernement Valls 2 fait front commun suite au discours de Manuel Valls
Discours de confiance de @manuelvalls, qui donne du sens à notre action. #DPG#numerique
— Axelle Lemaire (@axellelemaire) September 16, 2014
Avec vérité et gravité, @manuelvalls dit notre courage de réformer, la fidélité à nos valeurs, et notre confiance en la France.
— Stéphane Le Foll (@SLeFoll) September 16, 2014
19h20 : Manuel Valls est "renforcé", selon Claude Bartolone
Le président de l'Assemblée nationale a paru rassuré après le vote de confiance du gouvernement Valls 2.
Claude Bartolone : Manuel Valls "est conforté, il a une majorité" http://t.co/eI4TZUq5DH
— LCP (@LCPan) September 16, 2014
19h00 : Ouf, Thomas Thévenoud n'a pas voté la confiance
18h48 : 32 députés socialistes se sont abstenus
Il y a 29 frondeurs "officiels" au sein du parti socialiste (+ 3 MRC chevènementistes). Christian Paul indiquait ce mardi matin qu'ils seraient une trentaine, il ne s'est pas trompé... A noter que Linda Gourjade, officiellement annoncée "pour", a annoncé avoir en réalité voulu s'abstenir.
18h45 : L'ancien ministre François Lamy, proche de Martine Aubry, s'est abstenu
Je me suis abstenu sur le vote de confiance, j'explique pourquoi ici http://t.co/O8rKbbKYIZ
— François Lamy (@lamy_f) 16 Septembre 2014
>>>>>>> Manuel Valls obtient le confiance des députés
18h40 : les résultats du vote de confiance
L'assemblée nationale accorde la confiance à Manuel Valls. 269 députés ont voté la confiance, 245 ont voté contre. Il y a 54 abstentions. Il lui fallait aujourd'hui 257 voix pour obtenir la majorité absolue. (Linda Gourjade (PS), annoncée "pour", aurait voulu s'abstenir, Chantal Berthelot, inscrite comme non-votante, aurait voulu voter "pour", tandis que le non-inscrit Jean Lassalle, inscrit comme non-votant, aurait voulu voter contre).
18h00 : suspension de séance en attendant le vote
Le vote aura lieu dans les minutes qui viennent.
17h55 : Valls interpelle Chassaigne
"J'aimerais que vous aussi vous soyez avec nous, parfois. (...) Je demande qu'on sorte des postures, des mots, des facilités, pour que chacun soit là dans ce combat essentiel" a dit Manuel Valls en direction d'André Chassaigne.
17h45 : Valls répond aux différents orateurs et s'en prend à Jacob
"Vous ne pouvez pas donner des leçons sur comment l'on gouverne. Comme vous ne pouvez pas vous attaquez à François Hollande comme vous le faîtes. Vous bafouez les institutions, M.Jacob. Il faut avoir une attitude à la hauteur du moment. François Hollande est là pour 5 ans, il ira jusqu'au bout de la mission qui lui a été confiée par les Français. Et moi aussi, avec cette majorité, j'irai jusqu'au bout".
17h37 : Luc Chatel estime que "Valls a fait du Hollande"
Pour le député de Haute-Marne, "Manuel Valls a fait du Hollande : synthèse molle entre le discours du Medef et celui de La Rochelle..." "Ce sont toutes les contradictions de ce gouvernement qui se sont affichées aujourd'hui" a indiqué encore Chatel.
17h22 : Jean-Luc Mélenchon dénonce le "pauvre discours politicien" de Valls
"Valls tient un pauvre discours politicien. Une série de grimaces destinées à faire peur sans un mot cependant pour la menace sur l’écosystème global du fait du changement climatique. Les emprunts innombrables au vocabulaire et aux fantasmes de la droite extrême infestent le discours. Le reste est une banale répétition confuse et embrouillée des plans en cours d’application, de la réforme territoriale à l’ouverture des magasins le dimanche, sans hiérarchie ni cohérence. (...) La faillite morale de ce discours devant l’Assemblée nationale est totale" a commenté Jean-Luc Mélenchon.
17h10 : André Chassaigne en colère
"Votre politique est injuste" a dit le député communiste. "Il est urgent que notre pays se dote d'une nouvelle constitution", a-t-il ajouté.
17h00 : Le dispositif numérique de Matignon déjà détourné par le Parti de Gauche
Le PowerPoint de #Valls déjà détourné #DPGValls#Votedeconfiance#DirectANpic.twitter.com/u5WAAb7Xyn
— Ph. Moreau Chevrolet (@moreauchevrolet) September 16, 2014
16h50 : Barbara Pompili confirme que les écologistes s'abstiendront
"Les députés écologistes ont décidé de s’abstenir. À vous, Monsieur le premier ministre, texte de loi après texte de loi, déclaration ministérielle après déclaration ministérielle, à vous de renouer les fils de la confiance" a dit l'élue EELV.
16h40 : A LIRE - LE DISCOURS INTEGRAL DE MANUEL VALLS
16h39 : la réaction de Louis Aliot
Discours de Valls : énième représentation d'une pièce de théâtre jouée depuis trop longtemps par une troupe usée et sans illusion...
— Louis Aliot (@louis_aliot) 16 Septembre 2014
16h30 : Philippe Vigier (UDI) attaque François Hollande dans son discours
"François Hollande devra répondre des promesses mensongères du Bourget. (...) Vous avez asphyxié la France d'impôts".
16h25 : un extrait vidéo du discours de Manuel Valls
16h14 : Jacob dit que Valls est "usé"
Christian Jacob juge que Manuel Valls n'a "ni la volonté, ni les moyens politiques d'un vrai tournant économique". "Sans majorité claire, vous ne pouvez pas gouverner dans la durée la France. (...) Après 5 mois à Matignon, vous êtes comme le président : usé jusqu'à la corde".
16h04 : Jacob tacle Valls et Ayrault
"L'unique trace que vous aurez laissé à ce stade est celle d'avoir dirigé le gouvernement le plus éphémère de la Ve République, 147 jours. C'est beaucoup moins que le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, que vous tout fait pour écarter de Matignon".
15h53 : Discours de Christian Jacob
"Le pays poursuit sa descente aux enfers au niveau économique, politique et sociale"
"Vos jours sont comptés", lance à Valls le chef des députés UMPby 6MEDIAS
15h48 : évocation de l'affaire Thévenoud
"Je suis Premier ministre depuis 5 mois. Je mesure chaque jour l'ampleur de la tâche qui m'a été confiée. En m'adressant à vous, je m'adresse à l'ensemble des Français. Je sais que très souvent, ils n'y croient plus. Je sais aussi que pour vous, le climat des dernières semaines fait de narcissisme et d'irresponsabilité vous rend la tâche encore plus lourde."
15h42 : Valls évoque les valeurs de la République
"Nous devons retrouver nos valeurs, et la plus essentielle de toute : l'égalité. (...) Chaque citoyen de la République a les mêmes droits et même devoirs."
15h39 : attaque contre l'opposition
"J'entends les propositions alternatives de l'opposition (...) Mais combien de suppressions de postes dans l'éducation nationale, dans les hôpitaux, la police, la gendarmerie, les armées ?"
15h35 : le minimum vieillesse passe à 800 euros
Valls va revaloriser le minimum vieillesse à 800 euros. Il était à 792 euros actuellement. Il y aura aussi une prime exceptionnelle pour les retraités percevant "moins de 1 200 euros"."Nous ne faisons pas l'austérité" répète Valls.
15h32 : "pas de remise en cause des 35 heures"
"Reformer ce n'est pas casser. Il n'y aura pas de remise en cause des 35 heures. Réformer ce n'est pas casser le CDI, réformer ce n'est pas diminuer le smic, réformer, ce n'est pas casser notre modèle social"
15h28 : Valls donne le calendrier des élections en 2015
"Les élections départementales auront lieu en mars. Les régionales auront bien lieu fin 2015"
15h26 : Message de Valls au Medef
"Personne au patronat ne doit prendre le risque d'affaiblir l'indispensable dialogue social qui est la marque du quinquennat.Il faut que chacun respecte la règle du jeu, je le répéterai au Medef."
15h23: Valls évoque les entreprises et se fait applaudir par la droite
"Nous devons être aux côtés de toutes nos entreprises car, enfin, ce sont les entreprises qui créent des richesses et de l'emploi. Et pourquoi serions-nous le seul pays à ne pas aider nos entreprises ? Il faut aussi aider les salariés, les cadres, qui travaillent ensemble. Aider les entreprises, ce n'est pas un choix idéologique mais stratégique"
15h19 : "réorienter l'Europe est vital"
"Cette action pour réorienter l'Europe est vitale. Le projet européen est menacé dans tous les pays par la défiance, par le rejet. Cela impose un dialogue sincère et exigent entre la France et l'Allemagne.J'irai parler à Angela Merkel. L'Allemagne doit aussi prendre ses responsabilités"
15h17 : Le déficit devrait se situer à 4,4% du PIB cette année"
"Le déficit des administrations publiques sera ramené à 4,4% du PIB. (...) Nous baissons la pression fiscale. Un premier pas a été accompli en direction de plus de 4 millions de ménages à la rentrée (...) Six millions de ménages seront concernés par la baisse de l'impôt sur le revenu"
15h15 : "la gauche doit être au rendez-vous"
"La crise brise les élans et alimente tous les malaises. Elle tourmente les familles, les quartiers, les entreprises, l'Europe, les liens qui nous unissent. Je comprends les colères. Mais face à cela quelle attitude faut-il adopter ? Le renoncement non ? Gouverner c'est résister, gouverner c'est dire la vérité, c'est aller chercher la confiance. Oui je sollicite votre confiance pour continuer notre politique économique".
15h10 : "le vote de confiance n'est pas un vote banal"
"C'est une immense responsabilité de gouverner. Le contexte international est rempli de menaces. Le monde est confronté à une menace terroriste en Syrie et en Irak. (...) La France assume totalement ses responsabilités.
15h05 : Manuel Valls commence son discours
"Je sollicite la confiance des députés. Nous avons fait ce choix exigeant avec le président de la République. Nous le faisons par respect à votre égard et par respect pour les Français. Je veux poursuivre notre action".
15h00 : Claude Bartolone prend la parole
Il ouvre la séance et rappelle l'ordre du jour : le discours de politique générale du gouvernement
14h45 : Manuel Valls arrive à l'Assemblée
Le Premier ministre va bientôt entrer dans l'hémicycle. Son discours de politique générale sera un "discours de gravité" confirme un de ses proches.
14h30 : Manuel Valls "a raconté l'histoire qu'on a besoin de raconter" selon Rebsamen
Selon François Rebsamen, Manuel Valls a décrit devant les députés "dans quel état est la France, et ce qui a été fait". "Il a raconté l'histoire qu'on a besoin de raconter. On a vraiment le sentiment qu'il a convaincu". Michel Sapin, Emmanuel Macron et Harlem Désir étaient présents à cette réunion.
14h14 : Mélenchon demande "aux députés qui s'abstiennent" de voter contre
13h55 : Vers une majorité relative, à défaut de l'absolue ?
Proche de Valls, Borgel veut croire qu'il y aura une majorité relative avec les seuls PS, soit > aux quelques 250 contre attendus #DPG
— Helene Bekmezian (@Bekouz) September 16, 2014
13h40 : L'abstention des socialistes pas comprise du côté des communistes
Alexis Corbière fait un parallèle entre l'abstention affichée de plusieurs dizaines de députés socialistes (plutôt qu'une opposition, comme les communistes) et l'abstention grandissante des électeurs aux différents scrutins.
Comment regretter l'abstention qui progresse, particulièrement dans les milieux populaires, et s'abstenir soi même à l'Assemblée Nationale ?
— Corbiere Alexis (@alexiscorbiere) September 16, 2014
13h23 : Olivier Faure n'est pas inquiet pour Valls
"Il n’y a pas de problème de majorité dans ce pays" dit le député socialiste sur BFMTV. "Il y a toujours eu des sensibilités différentes au sein de gauche", ajoute-t-il.
13h05 : Le programme de l'après-midi, le vote vers 19h
Comme le rappelle une journaliste du "Monde", l'après-midi de Manuel Valls sera chargé : après son intervention d'une demi-heure environ, les chefs de parti interviendront avant le vote.
Ça commence donc à 15h par env. 40 min de Valls, puis 2h35 d'interventions puis 30 min de vote. Résultats vers 19h. pic.twitter.com/DXmK7Xybv5
— Helene Bekmezian (@Bekouz) September 16, 2014
12h55 : Manuel Valls veut rassurer : "Nous ne voulons pas l'austérité"
#Valls prend la parole devant les députés PS en séminaire. Et tente de rassurer: "nous ne voulons pas l'austérité" dit il. #confiance
— eric hacquemand (@erichacquemand) 16 Septembre 2014
12h47 : Claude Bartolone en appelle à l'unité
Claude Bartolone souhaite que les députés PS se rassemblent à quelques heures du discours de politique générale de Manuel Valls. "Après le temps du débat, il faut le temps du compromis et de l'unité. Si on veut être capable de rassembler au-delà des socialistes, il faut leur montrer que nous sommes capables de nous rassembler nous-mêmes", a déclaré sur iTélé le président de l'Assemblée nationale.
12h35 : Manuel Valls passera sur TF1 ce mardi et iTele ce mercredi
En plus de son passage au JT de TF1 ce mardi soir, le Premier ministre sera également l'invité d'iTele mercredi soir, a annoncé Laurence Ferrari.
Le premier ministre @manuelvalls sera l invite de tirs croisés demain à 18h30 @itele
— Laurence Ferrari (@LaurenceFerrari) 16 Septembre 2014
12h25 : les écologistes vont s'abstenir
Noël Mamère a indiqué ce mardi midi que tous les députés écologistes ou presque s'abstiendont. Un d'eux votera même contre.
11h58 : Jean-Jacques Urvoas pas d'accord avec les frondeurs
"Bien sûr qu'on va l'avoir (la confiance) mais est-ce qu'on mesure le caractère ridicule de la situation ? Nous sommes socialistes, le Premier ministre est socialiste, les Français ont voté aux législatives pour les socialistes et à chaque vote important à l'Assemblée nationale, on se pose la question de savoir si les députés socialistes vont soutenir le Premier ministre socialiste. (…) Il y a quand même une dimension baroque, cocasse" a expliqué le proche de Manuel Valls.
11h00 : plus de frondeurs, les écologistes hésitent encore
Selon Christian Paul, l'un des chefs de file des frondeurs socialistes, ils devraient être entre 30 et 40 à s'abstenir. En avril, seulement 11 députés socialistes de l'aile gauche du PS s'étaient abstenus. De même, les 3 députés chevènementistes, apparentés au groupe socialiste, s'abstiendront cette fois-ci alors qu'ils avaient voté pour en avril dernier.
Les 18 écologistes ne choisiront mardi qu'au dernier moment entre les trois options: vote pour, vote contre, abstention.
10h30 : Manuel Valls au 20h de TF1
Après son discours de politique générale et le vote de confiance, le Premier ministre répondra aux questions de Gilles Bouleau ce mardi soir sur TF1.
Cinq mois après avoir obtenu la confiance des députés, le Premier ministre répète l'exercice mardi pour reprendre la main après une rentrée catastrophique, avec le grand risque de n'obtenir qu'une majorité étriquée.
Manuel Valls, qui s'exprimera à 15H00 devant les députés avant un vote en début de soirée, oscille entre dramatisation de l'enjeu pour mobiliser le gros des troupes socialistes et marginaliser les "frondeurs", et message de sérénité et de volontarisme.
10h00 : ce qu'il faut retenir
La situation est grave. Crise gouvernementale fin août, indicateurs économiques et financiers dans le rouge, chômage au plus haut, livre de Valérie Trierweiller, affaire Thévenoud, sondages en baisse, l'exécutif va mal. François Hollande et Manuel Valls sont dans les cordes. Le Premier ministre est même obligé ce mardi de rechercher une nouvelle légitimité auprès des députés. S'il ne l'obtenait pas, il devrait démissionner, une hypothèse très peu probable. Dans l'entourage du chef du gouvernement, elle n'est pas envisagée. "Non, ça va passer sans problème" se rassure un proche.
Le 8 avril, Manuel Valls avait obtenu une large majorité: 306 voix pour, 239 contre, 26 abstentions et 6 députés ne prenant pas part au vote.
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